Deux voleurs condamnés pour avoir cambriolé une cantine... et s'être cuisiné un magret de canard

Publié le 16 janvier 2015 à 10h55
Deux voleurs condamnés pour avoir cambriolé une cantine... et s'être cuisiné un magret de canard

JUSTICE - Deux voleurs ont été condamnés jeudi soir pour le cambriolage d'une cantine scolaire à Carquefou (Loire-Atlantique), durant la nuit d'Halloween 2013. Ils en avaient profité pour se cuisiner tranquillement un magret de canard.

Ils avaient agi la nuit d'Halloween, pendant les vacances de la Toussaint 2013. Deux voleurs ont été condamnés jeudi soir par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir cambriolé la cantine de l'école Anne-Franck de Carquefou (Loire-Atlantique). Après être entrés par effraction dans le bâtiment, ils en avaient profité pour se cuisiner tranquillement un magret de canard.

Quatre mois de prison ont ainsi été infligés à Stéphane L., 37 ans, qui était déjà sous le coup d'une mise à l'épreuve et ne s'était pas déplacé pour le procès. Frédéric J., 33 ans, s'était lui déplacé au Palais de justice : il devra effectuer 140 heures de travail d'intérêt général (TIG) au profit d'une association ou d'une collectivité.

Ils avaient laissé leurs traces sur les fourchettes

Les deux hommes - qui ne se fréquentent plus, aux dires du second - avaient été retrouvés grâce aux traces qu'ils avaient laissées sur les fourchettes de la cantine scolaire. A l'audience, Frédéric J. a reconnu les faits reprochés, hormis le vol "des tartes au citron et au chocolat" et celui d'une partie de la vaisselle.

"Des vols dans des écoles, c'est le genre d'histoires qu'on retrouve d'habitude au tribunal pour enfants... Mais, des prévenus de 32 et 36 ans, c'est beaucoup plus rare", soupire le président du tribunal correctionnel de Nantes. "Des enfants ne se seraient pas attaqués non plus au magret de canard : ils ne savent pas le cuisiner."

Un emploi du temps "pas très intéressant"

Pour solliciter la clémence du tribunal, l'avocat de Frédéric J. avait souligné les "efforts" faits depuis par son client pour soigner son problème d'alcool. "A l'époque, il était bien démoralisé, seul, célibataire, rappelle Me Frédéric Davansant . Son emploi du temps n'était pas très intéressant : c'était une dizaine de bières et des apéros dans la journée."


La rédaction de TF1info

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