POLITIQUE - Le PS et le PC ne sont pas parvenus à trouver un accord en vue de la prochaine élection municipale partielle, qui aura lieu fin mars. Chaque parti semble se rejeter la responsabilité de la désunion.
Bis repetita. Comme en mars 2014, le Parti Socialiste et le Parti Communiste ne sont pas parvenus à trouver un accord pour présenter une liste commune en vue de la prochaine élection municipale à Vénissieux (22 et 29 mars 2015).
"Depuis l'annonce de l'annulation des élections municipales de Vénissieux, dans un esprit de responsabilité, le Parti socialiste a œuvré à la constitution d'une liste de large rassemblement avec le PC. Les socialistes espéraient trouver auprès des communistes un partenaire constructif et respectueux de la réalité des forces en présence, soucieux de l'intérêt premier des Vénissians, annonce le PS dans un communiqué. Après plusieurs semaines de discussion, le PC a cependant fait le choix de rompre le dialogue en refusant d'accorder aux socialistes une représentation minimale et en exigeant le retrait de Lotfi Ben Khelifa, premier des socialistes soutenu par la fédération et élu par les militants vénissians."
Le PC "étonné" par "l'entêtement" du PS
Michèle Picard, tête de liste du PC et élue en mars dernier, s'était quant à elle dite "étonnée" de "l'entêtement de Gérard Collomb et du secrétaire fédéral du Parti socialiste, qui tentent de nous imposer des exigences inacceptables et contraires au rassemblement le plus large."
Bref, dans cette histoire, chacun semble se rejeter la responsabilité de la désunion. Pour rappel, l'élection municipale de Vénissieux
a été invalidée
par le Conseil d’Etat, qui a jugé irrégulière la liste de droite extrême menée par Yvan Benedetti.
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