ORGANISATION - Des millions de visiteurs sont attendus ce week-end à Lille pour le retour de la braderie, dont l'édition 2016 avait été annulée après l'attentat de Nice. Pour assurer la sécurité, plus de 3000 policiers sont mobilisés et des blocs de béton ont été posés pour éviter des attaques à la voiture-bélier.
La braderie de Lille avait été annulée en 2016 après l'attentat de Nice. Mais elle fait son grand retour ce week-end, sous très haute sécurité. Près de 3000 fonctionnaires seront mobilisés, contre 2000 en 2015. Ils devront surveiller les stations de métro, les gares jusqu'à Bruxelles, les axes routiers et fluviaux et s'occuper des contrôles et des fouilles aléatoires dans et autour du périmètre fermé de l'événement.
Des blocs de béton pour se prémunir des attaques à la voiture-bélier
Pour lutter contre les attaques à la voiture-bélier, la ville a notamment investi 150.000 euros dans un millier de blocs de béton pesant de 500 kg à deux tonnes. Ils seront disposés sur les points d'accès au périmètre. Pour se prémunir d'éventuels mouvements de foule meurtriers nés d'une fausse alerte, le préfet du Nord a aussi interdit l'usage et la vente de pétards, et 630 policiers patrouilleront pour rassurer les visiteurs.
Paradoxalement, les organisateurs estiment que le fait de réduire de 10% le périmètre de la braderie pour des raisons de sécurité lui rendra son esprit d'antan. La maire de Lille, Martine Aubry a également prévenu que cette année, le but n'était pas de "battre des records" de fréquentation. Ainsi, le nombre de 2,5 millions de visiteurs de l'édition 2015 ne devrait pas être amélioré lors de cette édition.