JUSTICE - Un jeune de Vertou a été condamné pour avoir violemment frappé sa copine à la sortie d'une boîte... Il lui avait notamment cassé des dents et le poignet. Elle en porte encore aujourd'hui les séquelles.
C'était "un véritable passage à tabac", résume le président du tribunal. Un jeune de Vertou a été condamné jeudi soir à un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir violemment frappé sa petite amie le 7 juin 2013 à la sortie d'une discothèque de Saint-Jean-de-Monts (Vendée).
Dimitri, 22 ans, avait cette nuit-là craché sur Laura, avant de lui porter des coups au visage et de lui frapper la tête contre le sol alors qu'elle était à terre... La jeune fille n'avait dû son salut qu'à l'occupant d'un camping-car voisin, qui avait raisonné le prévenu en lui disant que lui-même "avait fait de la prison pour ça" par le passé.
"Il a de la chance de ne pas être aux assises"
"Monsieur a de la chance aujourd'hui de ne pas être devant une cour d'assises, car ma cliente a clairement frôlé la mort cette nuit-là", assène l'avocate de la jeune fille, âgée de 18 ans lors des faits. "Elle a eu la mâchoire et le poignet fracturés... Encore aujourd'hui, elle a des douleurs au poignet et toutes ses dents cassées n'ont pas été remplacées."
"Paniqué" par ses propres gestes, le prévenu avait même demandé à sa copine, la nuit des faits, de dire aux gendarmes vendéens qu'elle s'était en fait battue avec une "fille jalouse", qui aurait "un peu trop chauffé" son compagnon en discothèque...
A l'audience, l'intéressé a été incapable de s'expliquer : très alcoolisé, il n'a que des souvenirs parcellaires de sa soirée. Il a toutefois admis qu'il était "possible" qu'il ait voulu indirectement faire payer à Laura le fait que leurs parents se soient très rapidement mis en ménage ensemble, juste après le décès de la mère du prévenu.