Ivres, les Bretons font des saluts nazis dans le tramway

par Sibylle LAURENT
Publié le 30 septembre 2014 à 17h39
Ivres, les Bretons font des saluts nazis dans le tramway

FAIT DIVERS – Après avoir manifesté pour la réunification de la Bretagne et de la Loire-Atlantique, quatre amis ont poursuivi la fête à Nantes… avant que cela ne dégénère.

Ils étaient venus manifester pour la réunification de la Loire-Atlantique et de la Bretagne. Mais ont fini leur week-end au commissariat de Nantes. Après le rassemblement de samedi, quatre hommes de 20 à 34 ans, originaires de Saint-Brieuc et Ploemeur, sont restés dans le centre-ville de Nantes pour poursuivre la fête. En faisant la tournée des bars. Si bien qu'à la fin de la soirée, leurs taux d’alcoolémie on été chiffrés à 1, 8 et 2 grammes, indique Presse-Océan .

Ivres, les quatre amis montent dans le tramway, ligne 2, direction Saint-Félix, aux alentours d'une heure du matin. Et commencent à chahuter la rame. "Ils ont sauté et chanté des chants racistes", relate le parquet de Nantes dans Presse-Océan. Des agents de la Tan interviennent. Mais les quatre individus se mettent à effectuer des "saluts nazis, bras tendus". Alors que les employés essaient de les calmer, les quatre garçons redoublent de virulence, profèrent "outrages et insultes" et vont même jusqu’à "gifler" les agents.

Comparution immédiate

Ils ont finalement été interpellés par la police un peu plus tard, dans un bar du quartier Saint-Félix. Et ont été placés en cellule de dégrisement. Ils ont nié les faits, affirmant ne se souvenir de rien. Mais la vidéosurveillance, consultée par le parquet, confirmerait les dires des agents de la Tan.

Les quatre amis sont poursuivis pour violences sur agents chargés d'une mission de service public et incitation à la haine raciale. Le parquet a requis lundi le placement en détention provisoire, en vue d’une comparution immédiate ce mardi. L’un des accusés fait également partie du mouvement des Bonnets rouges, et a été condamné il y a quelques jours à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis après la destruction d’un portique écotaxe. Il avait fait appel.
 


Sibylle LAURENT

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