L’avenue Jean-Médecin a sa brigade "Jean-Médecin"

Publié le 23 avril 2014 à 16h31
L’avenue Jean-Médecin a sa brigade "Jean-Médecin"

SECURITE – Le maire de Nice lance une unité de vingt agents de la police municipale dédiée à la surveillance de l’axe central de la capitale azuréenne et de ses abords.

On ne badine pas avec "les Champs Elysées" niçois. Depuis ce mercredi après-midi, les policiers municipaux qui patrouillent sur l’avenue Jean-Médecin arborent un écusson tricolore brodé, avec la façade de la basilique Notre Dame encadrée par les "bouddhas" de la place Masséna.

Ce signe distinctif est la marque de la toute nouvelle "Unité de surveillance de l’avenue Jean-Médecin", dotée de vingt agents, soit en permanence sur le terrain, sept jours sur sept, quatre en début de matinée et huit de 10h30 à 20h30, et d'un agent au Centre de supervision urbain pour scruter les images des vingt caméras de surveillance implantées sur l'avenue.

"Tolérance zéro"

"L’objectif est la tolérance zéro sur l’avenue, pour qu’elle retrouve sa tranquillité et pour y faire reculer la délinquance" explique le maire, Christian Estrosi. Car selon les commerçants, à commencer par Bernard Chaix, le président de l’Office du commerce et de l'Artisanat de Nice, la situation s’est dégradée depuis la piétonisation qui l’a rendue plus agréable mais qui a amené des problèmes".

Bilan dans trois mois

Ces problèmes, le maire ne s’est pas privé de les lister : "vols par ruse, les vols à la tire, les vols à l’étalage, les arrachages de colliers, les agressions…" Mais pas seulement. Si la nouvelle brigade de la police municipale doit assurer "une présence dissuasive", elle a aussi pour mission de "lutter contre les incivilités comme les déjections canines, dépôts sauvages, artistes de rue sans autorisation". Christian Estrosi a annoncé qu’il en tirerait un bilan dans trois mois, "dans le cadre des indicateurs [de la délinquance] publiés à compter de septembre".


La rédaction de TF1info

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