Le chef de la police "trop tactile", accusé d'agressions sexuelles

Publié le 26 octobre 2014 à 13h46
Le chef de la police "trop tactile", accusé d'agressions sexuelles

FAIT DIVERS – L'homme s'est expliqué ce vendredi devant le tribunal devant le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes). Confronté à ses victimes présumées l'homme a plaidé la maladresse. Le jugement a été mis en délibéré pour le 26 novembre.

"Je suis tactile." C'est avec ces mots que Philippe Defachelle s'est expliqué sur les gestes qui lui sont reprochés par d'anciennes collègues et qui auraient eu lieu en 2011.

Le tribunal accuse : "Il vous est reproché d'avoir commis ou tenté de commettre des atteintes sexuelles sur ces personnes. Un agent de surveillance de la voie publique parle d'attouchements au niveau des bras et de la poitrine. Vous auriez aussi tenté de l'embrasser de force",  relate le quotidien régional Nice Matin . Philippe Defachelle se défend : "Non, je ne l'ai jamais embrassée de force".

Une autre collègue enfonce le clou. Le chef de la police municipale se voit accusé d'avoir : "mis la main aux fesses d'une autre plaignante qui l'aurait alors giflé". Philippe Defachelle donne sa version des faits il aurait "trébuché dans l'escalier ".

La maladresse n'est pas un délit

Au terme d'une longue plaidoirie, Me Gérard Baudoux réclame la relaxe de son client, pour "des faits prescrits : il n'y a aucune certitude sur les dates". L'avocat de la défense relève aussi "beaucoup d'imprécisions dans les déclarations des plaignantes. Les gestes sont décrits soit comme étant "ambigus", soit comme étant "maladroits". "La maladresse n'est pas un délit." Le chef de police de répondre : "Je reste sur mes positions, je m'en remets à la sagesse du tribunal", déclare Philippe Defachelle à la fin de l'audience. Le jugement a été mis en délibéré 26 novembre.


La rédaction de TF1info

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