Le porte-parole du collectif "Sauvons Calais" soupçonné de porter un tatouage nazi

Publié le 26 février 2014 à 15h23
Le porte-parole du collectif "Sauvons Calais" soupçonné de porter un tatouage nazi

POLEMIQUE - Le site d'extrême-gauche Lutte en Nord a publié, il y a quelques jours, une photo sur laquelle Kévin Roche, leader du collectif Sauvons Calais, arbore un tatouage rappelant la croix gammée. Si ce dernier reconnaît l'authenticité du cliché, il réfute l'inspiration nazie et évoque "un logo viking".

C'est un symbole qui passe mal. Depuis quatre jours, Kévin Roche, porte-parole du collectif Sauvons Calais, se trouve au cœur de la polémique, à cause d'une photo publiée par  le site d’extrême gauche Lutte en Nord . Sur ce cliché, il apparaît torse nu, avec un tatouage évoquant une croix gammée aux formes plus arrondies.

Symbole d'une division SS

Ce membre du groupe d'extrême droite Génération identitaire confirme, dans La Voix du Nord , l'authenticité de la photo, qui proviendrait d'un ancien compte Facebook aujourd'hui fermé. Mais il réfute le caractère nazi, évoquant un "logo viking". Le site Lutte en Nord évoque, quant à lui, un "insigne porté par la 11e division SS Nordland", une section de soldats scandinaves volontaires, créée en 1943 par l'Allemagne nazie.

Victime, selon lui, "d'insultes et de menaces de mort", ce jeune homme de 19 ans a annoncé son intention de porter plainte contre "ceux qui ont posté ces photos". Il annonce également souhaiter "recouvrir" son tatouage et "faire un motif plus simple".

Un face-à-face tendu

Après une manifestation remarquée, en janvier dernier, contre l'installation des migrants clandestins dans la ville, le collectif "Sauvons Calais" s'est fait récemment entendre en venant soutenir des habitants de Coulogne, hostiles à l'installation d'un squat dans une ferme abandonnée.

Des militants d'extrême gauche étaient alors venus soutenir les migrants, entraînant l'intervention de la police. Finalement, l'endroit a été évacué ce mardi, pour éviter l'escalade entre Sauvons Calais et les militants des No Border, favorables à l'immigration libre. De son côté, la maire UMP de Calais, Natacha Bouchart, qui avait rencontré le collectif cet automne, a annoncé avoir pris ses distances.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info