POLITIQUE – A la tête de Midi-Pyrénées depuis 1998, Martin Malvy, 79 ans, devrait annoncer cette semaine son intention de ne pas se représenter pour un quatrième mandat. Metronews retrace les dates les plus importantes de sa carrière.
1960 : ses débuts de journaliste. Issu d'une famille marquée par la politique, son grand-père Louis a été ministre de l'Intérieur durant la Première guerre mondiale, Martin Malvy se lance à 24 ans dans la vie professionnelle en embrassant le métier de journaliste. Successivement il travaillera pour Sud-Ouest, la Nouvelle République du Centre-Ouest et La Dépêche du Midi de la famille Baylet. Il sera à l'origine de la création de l'agence de La Dépêche à Figeac, ville dont il deviendra maire en 1977. C'est à la fin des années 70, qu'il quitte la profession de journaliste pour se lancer en politique sous les couleurs socialistes.
1992 : il devient ministre du Budget. Après avoir été secrétaire d'Etat au commerce extérieur (1984-1986), la consécration politique, pour ce proche de Laurent Fabius, intervient quand il est nommé ministre du Budget sous le gouvernement Bérégovoy de 1992 à 1993.
1998 : sa première victoire au Conseil régional. Martin Malvy décroche la présidence de Midi-Pyrénées détenue par la droite depuis la création des régions en 1983. Le vote qui élit pour la première fois un socialiste à la tête de la Région est rocambolesque: le président sortant Marc Censi (UDF) conserve lors de deux premiers scrutins son siège et la majorité … grâce aux huit voix des élus du Front National. Devant le tollé que déclenche cette situation politique, Marc Censi démissionne. Le candidat de gauche est finalement élu le 7 avril 1998.
2006 : le président des trains. Face à la vétusté du réseau TER de la Région, Martin Malvy lance le "plan Rail Midi-Pyrénées" de 820 millions d'euros. Il permet en sept ans de rénover 808 kilomètres de voies et de passer de 5 à 12 millions de passagers transportés entre 2002 et 2013. Son autre chantier aura été la LGV entre Toulouse et Bordeaux: pour le président de Midi-Pyrénées, la 4ème ville de France ne peut rester à l'écart du réseau européen à grande vitesse, son objectif étant de mettre la Ville rose 2024 à trois heures de Paris pour 2024.
2010 : le candidat le mieux élu de France. Alors qu'il brigue un troisième mandat, l'ancien maire de Figeac bat son adversaire Brigitte Barèges (UMP) . Mieux : avec 67,77% des voix il est le président de région le mieux élu de France … devançant même Ségolène Royal qui a seulement recueilli 60,61% des voix pour se maintenir à la tête de Poitou-Charente ! Un plébiscite qui lui permet de poursuivre ses actions prioritaires: le développement de l'industrie aéronautique ou la coopération franco-espagnole dans le cadre de l'Eurorégion.
2014 : Favorable à la fusion des régions. Farouche partisan du rapprochement de Midi-Pyrénées avec Languedoc-Roussillon, Martin Malvy a milité depuis le début pour ce projet qui devrait voir le jour le 1er janvier 2016. Selon l'élu, rapprocher les deux régions ainsi que Toulouse et Montpellier a une logique économique, industrielle, touristique (parc naturel du Haut Languedoc, Canal du Midi, Pyrénées) et culturelle.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalGuerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
- Police, justice et faits diversMeurtre d'Iris dans le Morbihan
- SportsMohamed Haouas, international français de rugby, dans la tourmente judiciaire
- Police, justice et faits diversKarine Pialle : mystère autour de la disparition de la mère de famille
- Santé et bien êtreAllergies aux pollens : la France en alerte