RAP – En tête du classement des albums sur Itunes, le rappeur marseillais Jul confirme le succès de son premier opus. Retour sur la trajectoire fulgurante de cette nouvelle star du rap.
Son nom ne vous dit peut être rien mais son visage vous est forcément familier. Sur les abribus, sur les panneaux publicitaires ou dans le métro, l’affiche du nouvel album de Jul est partout à Marseille. À peine sorti, son nouveau disque est déjà en tête des téléchargements sur Itunes . Et ce, devant les albums d’ACDC, Patrick Bruel ou encore David Guetta. Excusez du peu.
Après "Dans ma paranoïa", écoulé en début d’année à 50 000 exemplaires (son titre "Sors le cross volé" avait été vu par plus de 21 millions d’Internautes sur You Tube) "Je trouve pas le sommeil" est donc en passe de faire aussi bien. Si ce n’est mieux. "Numéro 1 au classement Itunes !!! Halaize c’est grâce à vous la #teamjul", salue le rappeur le rappeur sur Facebook .
Un rappeur discret
Un réseau social sur lequel Jul à l’habitude de s’exprimer. Un peu moins dans les médias classiques, où ce Marseillais de 24 ans est plus discret. Rares sont les interviews où l’artiste se confie sur sa musique. Tout juste apprend-on lors d’un entretien vidéo réalisé en avril dernier qu’il a commencé à s’enregistrer sur "un logiciel tout pourri".
Après un BEP vente arrêté au bout de 5 mois, le natif de Saint-Jean du désert dans le 12ème arrondissement de Marseille se consacre uniquement à sa passion du rap. "Ça fait 12 ans que j’attendais de faire un album", confiait Jul lors de la sortie de "Dans ma paranoïa" réalisé dans un studio du quartier de Font Vert. Courtisé par les plus grandes maisons de production, Jul reste fidèle à ses proches et au label indépendant "Liga One industry".
Anti bling-bling
Avec succès pour le moment tant sa liberté de ton bouscule les codes du rap. Pas de bling bling, pas de bimbos ni de grosses voitures dans ses clips, le rappeur se met souvent en scène au pied des immeubles de cités de Marseille. "Ce que je dis c’est ce que je vois et vois, j’essaye de bien détailler les choses, tu vois", expliquait-il récemment.
Souvent avec des mots crus. "Sors le cross volé, te déshabille pas j’vais te violer", est l’un de ses refrains les plus repris dans les cités. Une banalisation de la violence dans les textes du rappeur récemment confronté à la réalité des armes. En juin dernier, son manager Karim Tir a été exécuté de plusieurs balles dans un guet-apens en région parisienne. Un fait divers tragique dont Jul n’a jamais souhaité parler jusqu’à présent.
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