Le survêt', l'uniforme des jeunes Marseillais

Publié le 1 février 2015 à 14h52
Le survêt', l'uniforme des jeunes Marseillais

MODE – Depuis un petit plus d’un an, les survêtements de sports aux couleurs de grandes équipes de football en Europe ont envahi les rues de Marseille. Un phénomène qui touche avant tout, les jeunes.

Plutôt Chelsea ou Bayern ? Véritable phénomène de mode, les survêtements aux couleurs des célèbres clubs de football européens envahissent Marseille. Mais attention pas n’importe lesquels. "Le modèle qui cartonne, c'est celui de la marque aux trois bandes avec le bas slim, détaille Patrick, commerçant dans le quartier de Belsunce. Depuis un an, c’est la folie. Surtout le mercredi après-midi, quand les jeunes n’ont pas cours et qu'ils en profitent pour venir dans le centre faire du shopping. Ça m’arrive d’en vendre dix dans la journée".

Un prix conséquent

Des clients âgés en moyenne, selon lui, de 12 à 20 ans maximum arborant chacun l’écusson de son club préféré à l’image de Clément et Mohamed, croisés à la Porte d’Aix. "C’est la classe, assurent les deux ados dans un grand sourire. Bien sûr, c’est pour l’esprit foot mais c’est aussi l’esprit quartier. Chez moi, tout le monde en a au moins un".

"Ça touche toutes les classes sociales, rebondit un vendeur. Il y a pas mal de 'fils à papa' qui en achètent aussi car le prix n’est pas donné non plus". "Ouais, c’est plutôt cher confirme Oualid, tout vêtu de bleu aux couleurs de Marseille. Moi, l’ensemble m’a coûté plus de 120 euros. Mais que voulez-vous ? C’est la mode, ça ne s’explique pas. Quitte à y mettre le prix".

Un succès qui attire la convoitise

Question "prix" justement, Mokhtar y a réfléchi à deux fois avant d’acheter des survêtements à ses deux fils. "Je ne m’en cache pas, les miens je les ai achetés 20 euros chacun au Maroc, mais on peut en trouver aussi des pas chers à Marseille", souligne ce père de famille qui a choisi pour ses fils le Bayern de Munich et l’Olympique de Marseille.

Un club marseillais qui a bien compris le phénomène de mode "en proposant trois types de survêtements cette année ", explique Romain Canuti, journaliste au Phocéen . Revers de la médaille : " quand un produit marche, les contrefaçons suivent ", nous confiait récemment Bruno Ligiot, chef divisionnaire à la douane de Marseille. Preuve en est : en septembre 2012, l’OM avait fait condamner une entreprise qui contrefaisait tout une gamme de survêtements aux couleurs olympiennes.
 


La rédaction de TF1info

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