Les mauvaises herbes de Nantes font le buzz sur Facebook

Vergerette, millepertuis, aster des murailles, pissenlit dent-de-lion... Les noms sont inscrits sur le trottoir au pied de mauvaises herbes entre deux pavés. Un passant attentif les a repérés dans le quartier de Sainte-Anne- Chantenay, et postés sur Facebook : "Un botaniste lettré, aussi savant qu'anonyme, a redonné leurs noms aux herbes sauvages des rues. Merci l'ami-e !", a-t-il salué.

Et l’initiative a eu du succès : la page a été partagée plus de 5 000 fois. Très vite, les compliments se sont enchaînés : "Belle poésie de rue... digne de Prévert et Vian ! Bravo!", indique ainsi Riigor. Max se réjouit : "Pour ceux qui marchent beaucoup c'est super. L'architecture nantaise me portait plutôt à lever la tête, mais là on va aussi regarder le macadam".

Bons tuyaux et recettes de grand-mère

Les internautes se sont aussi mis à échanger sur le réseau social leurs recettes de grand-mère à partir de ces herbes négligées. Anne révèle ainsi que le millepertuis, badigeonné sur les viandes rôties, fait une très bonne huile de cuisson. D’après Martine, la plante est cicatrisante pour les coups de soleil et constitue un excellent antidépresseur en infusion. Lily, elle, s’en est servi pour faire disparaître des vergetures.

Cette initiative fait partie d'un projet, baptisé "Nommer les plantes pour changer le regard des gens", lancé par Frédérique Soulard, membre de l’association L’écume des mots. Objectif : rendre accessible la culture au plus grand nombre. Pour ceux qui veulent participer, une nouvelle déambulation avec marquage au sol est prévue le 28 août. Détail sur l-ecume-des-mots.webnode.fr