Les occupants de la fac du Mirail délogés à leur réveil

Publié le 23 décembre 2014 à 10h41
Les occupants de la fac du Mirail délogés à leur réveil

UNIVERSITE - Les forces de l'ordre ont évacué dans le calme mardi matin quelque 25 militants encore ensommeillés sur le site de l'Université Toulouse-2 qu'ils occupaient depuis plusieurs semaines.

Dès potron-minet, un réveil en fanfare. Alors qu'ils dormaient tranquillement, les militants qui bloquaient l'université Jean-Jaurès de Toulouse-2 ont eu le droit à un réveil en fanfare. Des CRS et des policiers en civil les ont expulsés dans le calme après des discussions parfois un peu tendues.

"La fin de cette occupation avait été obtenue il y a déjà deux semaines", rappelle le président de la faculté, Jean-Michel Minove z. En effet, les autorités appliquaient une décision de justice en référé obtenue par l'université auprès du tribunal administratif, après l'occupation de plusieurs salles de bâtiments et l'installation de baraquement de fortune dans les allées de l'université Mais il voulait initialement donner "un délai raisonnable", "quatre cinq jours" aux occupants pour partir d'eux-mêmes, avait-il indiqué le 9 décembre. Finalement, a-t-il dit mardi, "j'ai demandé intervention des forces de l'ordre pour que cela se fasse".

Tout remettre en état avant la rentrée

Les étudiants et militants délogés ont laissé derrière eux tentes, baraques en bois, tables, linge accroché sur des cordes et des dizaines de tags sur les murs des bâtisses et dans les salles qu'ils avaient occupées et "qu'il faudra remettre en l'état d'ici la reprise des cours le 5 janvier", a expliqué M. Minovez. Il y a eu aussi beaucoup de matériel cassé.

Au départ, un mouvement d'étudiants s'était insurgé contre la dégradation des conditions d'études à l'université et avait reçu le soutien de leur direction. Mais très vite, la direction de l'université avait dénoncé l'intrusion "d'éléments extérieurs" sur le campus , parfois "agressif" et affirmé que les étudiants se faisaient "manipuler par des gens de la mouvance anarchiste".


La rédaction de TF1info

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