FAIT DIVERS - Stéphane Arcangeli, été tué de cinq balles ce lundi matin à L'Union (Haute-Garonne), était sorti de prison il y a tout juste un an. Une enquête pour assassinat a été ouverte.
La victime du règlement de compte avait un lourd passé judiciaire. Stéphane Arcangeli, 44 ans, abattu de cinq balles d'arme de poing lundi matin vers 8h10 à L'Union avait déjà eu affaire à la justice. En février 2007, il avait écopé d'une peine de prison de vingt-deux ans pour son implication dans le meurtre d'un dealer toulousain en 2002. En 2006, il avait été condamné à dix-huit ans de prison. Cette peine avait été portée à vingt-deux ans en 2007 en cassation, après le procès en appel.
Libéré en juin 2013, il portait un bracelet électronique qui surveillait ses allées et venues. Il devait passer d'ici quelques jours sous le régime de la liberté conditionnelle. Depuis sa sortie de détention, il travaillait pour une entreprise de livraison basée à L'Union. C'est d'ailleurs en se rendant à son travail qu'il a été mortellement blessé.
Touché à l'épaule et au thorax
Selon les témoignages recueillis par le SRPJ de Toulouse, un homme casqué s'est avancé vers le camion de livraison à l'arrêt dans la circulation, importante à cette heure de la journée sur cette artère située près du périphérique toulousain. Après avoir touché Stéphane Arcangelli au thorax et à l'épaule, le tireur s'est enfui sur un scooter piloté par un complice.
"C'était une grosse cylindrée mais ce n'est pas un T max", a indiqué le procureur de la République, faisant référence à l'engin piloté par Mohamed Merah en mars 2012. Alors que les témoins étaient toujours entendus en fin de journée par les policiers toulousains, aucune interpellation de suspect n'a eu lieu. Une enquête pour assassinat a été ouverte.