FAIT DIVERS – Les faits remontent à samedi soir dans le VIIème arrondissement de Lyon. Le fonctionnaire qui a ouvert le feu aurait agi en état de "légitime défense d'autrui".
Cela ne fait désormais guère de doute : le policier qui a abattu un homme de 42 ans samedi soir dans le VIIème arrondissement de Lyon a agi en état de "légitime défense d’autrui." Pour rappel, au moment des faits, le quadragénaire était en train de frapper violemment et à plusieurs reprises sa mère, âgée de 71 ans.
Alertée par des voisins, la police a tenté, sans succès, de se faire ouvrir la porte de cet appartement situé rue Saint-Jérôme. En faisant le tour du bâtiment, les forces de l'ordre ont toutefois pu s'apercevoir de la gravité des faits en regardant sous un rideau métallique. Un des cinq fonctionnaires sur place a alors tenté d'utiliser un pistolet à impulsion électrique de type Taser pour neutraliser l'agresseur mais sans succès. Le policier a alors sorti son arme et tiré à deux reprises.
Toxicomane et schizophrène
Touché, l'homme continuait de s'acharner sur sa mère, et ne s'est finalement effondré qu'au quatrième coup de feu. Le quadragénaire avait de sérieux antécédents psychiatriques et aurait récemment séjourné au Vinatier. Sa mère, hospitalisée (21 jours d'ITT), l'a même décrit comme étant toxicomane et schizophrène.
Ce lundi, dans des propos rapportés par le journal
Le Progrès
, le directeur départemental de la sécurité publique du Rhône, Albert Doutre, a affirmé avoir "la conviction" que les policiers "ont agi conformément à la nécessité de porter secours à une personne en péril", assurant au passage au policier ayant ouvert le feu de son "soutien", son "estime" et sa "confiance."