MUSIQUE - La 16e édition du festival de musiques nouvelles quitte le Dock des Suds pour s’installer à la Friche de la Belle de Mai jusqu’à samedi soir.
Pendant trois jours et trois nuits, les murs de la Friche vont vibrer. Après avoir fait trembler le Dock des Suds, le
festival de musiques Marsatac
s’installe de nouveau sur le site de l’ancienne manufacture de tabac de la Belle-de-Mai, reconvertie en haut lieu culturel.
Un nomadisme délibéré. "De gros travaux ont été réalisés pour Marseille Provence 2013. On retrouve de nouvelles scènes, un parcours désormais adapté, au sein des bâtiments, à la déambulation du public et à l’esthétique que l’on développe", explique le directeur artistique du festival, Dro Kilndjian. L’objectif est aussi de casser la routine, en gardant un "effet de surprise".
Hip-hop vendredi soir, électro samedi
Et pour mieux innover, les organisateurs ont planché sur une scénographie originale. Un mélange d’arts numériques et visuels s’empare du site pour créer des parcours lumineux, où le public se croise pour aller d’une scène à l’autre.
C’est d’ailleurs sur la principale, la Cartonnerie, que 5 000 fêtards danseront sur les beats de Skip the Use, Tiga, ou encore sur ceux du Danois TrentMoller. "C’est un musicien à la fois élégant et érudit. Ça fait plusieurs années que j’essaie de le faire venir !" s’enthousiasme Dro Kilndjian. Le taulier de l’événement a voulu thématiser les soirées, en proposant un style plus hip-hop et dub step vendredi soir, pour finir avec de l’électo-tech-house le lendemain.
Si 25 000 spectateurs sont attendus cette année, le directeur artistique reste convaincu que Marseille a le potentiel, "en se donnant les moyens", d’en "accueillir le double". D’ici là, grâce à l’ouverture du toit-terrasse de la Friche, Marsatac prend un peu de hauteur.
Ouvert de 19 h 30 à 6 heures à la Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin (IIIe). Billet : à partir de 28 €, pass 2 nuits : 40 €.