DAKAR – Copilote de Nasser Al-Attiyah sur Mini, le Provençal Matthieu Baumel, originaire de Céreste dans les Alpes-de-Haute-Provence, a remporté pour la première fois de sa carrière le Dakar. Quelques heures après son sacre, nous l’avons joint par téléphone en direct de Buenos Aires.
Avant le départ, vous nous aviez confié que
la victoire finale sur le Dakar était votre objectif
, ça y est c’est fait !
(Grand sourire) Oui c’est fait ! Dès le départ, on a réussi avec Nasser Al Attiyah (le pilote, ndlr) à respecter le plan que l’on s’était fixé. On a vraiment pris la course jour après jour sans penser à la victoire finale, même si on est resté en tête tout le long. D’ailleurs, je crois que ce n’était pas arrivé depuis 1985 avec Ari Vatanen.
C’était un rêve, c’est une réalité maintenant. Qu’avez-vous ressenti à l’arrivée à Buenos Aires ?
Quelque chose d’extraordinaire, difficile à décrire. C’est vraiment la course la plus difficile au monde (seulement la moitié des concurrents a franchi la ligne d’arrivée) alors c’est vrai que j’ai versé ma petite larme à l’arrivée.
Surtout que c’était le jour de vos 39 ans…
C’est un cadeau incroyable. Nasser m’avait dit qu’on essaierait de gagner pour plusieurs raisons et pour celle-là aussi. C’est fait.
Sur quoi s’est jouée la victoire ?
Il y a eu deux spéciales, la deuxième et la neuvième qui étaient des étapes clés où l’on a très bien roulé tant au niveau du pilotage avec Nasser qu’au niveau de la navigation. C’est l’on qu’on a réussi à creuser l’écart avec les autres concurrents.
Cette année la course a été marquée par la panne mécanique de votre principal concurrent, issu de la même équipe, Nani Roma. Comment avez-vous géré cet épisode ?
Ce n’est jamais bon de voir un membre de sa team avoir ce genre de problème (le tenant du titre Nani Roma a perdu près de 9 heures lors de la 1ère étape avant d’être disqualifié lors de la 11ème, ndlr). C’est sûr que ça ne fait jamais plaisir. On se dit que ça peut nous arriver aussi. Ça me désole pour Nani, mais cela fait hélas partie de la course. Après il faut s’enlever cela de la tête et retrouver son calme.
Même lors de la dernière étape ?
Ça a été la plus difficile à gérer car elle ne faisait que 33 km, mais c’est 33 km vraiment très long. Il fallait éviter la moindre erreur pour ne pas tout gâcher.
Outre la victoire, allez-vous garder un souvenir en particulier de ce Dakar ?
Sans hésiter, je dirai la traversée du désert de salin en Bolivie à 3700 mètres d’altitude. C’était une étape vraiment particulière avec 5 voitures lancées à fond et des pointes à 197 km/h !
Et maintenant votre programme ?
Je rentre en France dans quelques heures. J’ai une dizaine de jours avant de reprendre la compétition pour les championnats du Moyen-Orient. Entre-temps je retournerai à Céreste où beaucoup de monde a suivi la course. Je sais qu’ils m’attendent pour faire la fête (rires).
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