Notre-Dame-des-Landes : le nouveau préfet affiche sa fermeté

Publié le 20 juin 2014 à 15h42
Notre-Dame-des-Landes : le nouveau préfet affiche sa fermeté

AEROPORT - Henri-Michel Comet, 57 ans, a officiellement pris ses fonctions de préfet de Loire-Atlantique et des Pays-de-la-Loire jeudi 19 juin. Dans la foulé, il a affiché sa fermeté sur la réalisation d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes... tout en se disant ouvert au dialogue.

L'homme est affable, volontiers charmeur. Mais c'est bien de la fermeté qu'a affiché Henri-Michel Comet, 57 ans, sur le dossier Notre-Dame-des-Landes, vendredi 20 juin, au lendemain de sa prise de fonctions de préfet de Loire-Atlantique et des Pays-de-la-Loire.

Face à la presse et sous les ors de la préfecture du quai de Ceineray à Nantes, ce diplômé de Sciences Po Paris et de l'Ena ("pure produit de la République" selon ses mots) a affirmé que le nouvel aéroport était "un dossier central pour l’État et l'action publique sur le territoire".

"Nous sommes dans une démarche de réalisation du projet au rythme et dans le respect d'un État de droit" a t-il martelé a plusieurs reprises, semblant déjà très à l'aise sur le sujet.

"Je veux aller au contact, écouter et expliquer"

Une position conforme à la dernière communication officielle du gouvernement sur ce dossier. Début mars, Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, avait déclaré : "Ce projet avance, mais il faut laisser les recours être examinés par l'autorité judiciaire parce que (…) nous sommes dans un État de droit".

Le nouveau représentant de l'État sur les bords de Loire, plutôt étiqueté à droite - il a travaillé dans les cabinets de Dominique de Villepin et Brice Hortefeux à Matignon et Beauvau -, s'est néanmoins montré ouvert au dialogue :

"Je souhaite rencontrer toutes les parties qui souhaitent dialoguer. Je veux aller au contact, écouter et expliquer, la République et la démocratie sont un joyau qu'il faut polir".

Jamais opposé à un transfert de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ?

L'ancien préfet de Haute-Garonne a d'ailleurs voulu rectifier ce qui relève selon lui d'un "buzz" : il ne s'est jamais opposé à un transfert de l’aéroport de Toulouse-Blagnac .

"C'est juste faux. Je ne me suis pas du tout occupé du deuxième aéroport de Toulouse. Je me suis occupé de grosses infrastructures, comme le tracé d'une nouvelle ligne à grande vitesse, mais rien concernant un nouvel aéroport".

Répondant à une ultime question, Henri-Michel Comet affirme que "ne pas appliquer les règles, c'est être dans le déni de démocratie". La fermeté n'est jamais loin...


La rédaction de TF1info

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