JUSTICE - Une série d’interpellations a eu lieu ce mardi matin dans le cadre de l’enquête sur les transferts présumés douteux à l’Olympique de Marseille. Parmi la dizaine de personnes placées en garde à vue, l'ancien milieu de terrain du club phocéen, Thomas Deruda.
L’affaire est loin d’être terminée. Après la série d’interpellations et de gardes à vue dans le cadre de l’enquête sur les transferts présumés douteux de l’Olympique de Marseille, dont celles des trois derniers présidents du club, Pape Diouf, Jean-Claude Dassier et Vincent Labrune , en novembre dernier, de nouvelles arrestations ont eu lieu ce mardi matin à Marseille.
Selon RTL , les enquêteurs se pencheraient depuis plusieurs mois sur les relations sulfureuses entre des agents de joueurs et des membres du grand banditisme. Les actuelles gardés à vue seraient, selon La Provence , des intermédiaires, des agents de joueurs, des individus appartenant au milieu marseillais ou encore des apporteurs d'affaires.
Une affaire de famille
Sur son compte Twitter , Mathieu Grégoire, le correspondant à Marseille du quotidien Le Parisien, assure que l'ex-milieu de terrain de l'OM, Thomas Deruda, fait partie des personnes interpelées.
Thomas Deruda a bien été placé en garde à vue. Confirmé. #transfertsOM — Mathieu Grégoire (@Serguei) January 20, 2015
Ce fils d'une figure du grand banditisme local (sans doute lui aussi placé en garde à vue dans le même temps), Richard Deruda, par ailleurs ami d'enfance de José Anigo, était absent ce lundi matin de l'entraînement de son équipe de Marseille-Consolat (National, 3e échelon) pour "raisons personnelles"... Selon le journaliste, le joueur était l'un des sujets majeurs des écoutes téléphoniques dont l'ex-directeur sportif faisait l'objet.
Thomas Deruda absent ce matin de l'entraînement de Consolat pr "raisons personnelles." Il était 1 des sujets majeurs des écoutes d'Anigo #OM — Mathieu Grégoire (@Serguei) January 20, 2015
Mais les enquêteurs s'intéressent surtout à d'éventuelles rétrocommissions occultes qui auraient été versées en 2009 et en 2010 dans le cadre des transferts de deux joueurs : Souleymane Diawara et André-Pierre Gignac. En novembre dernier,
une vague d’interpellations avait fait grand bruit d
ans la cité phocéenne. Mais tous avaient été laissés libres et aucune charge n’avait été retenue contre eux.
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