POLEMIQUE - Après le tollé soulevé par la diffusion d'une page Facebook montrant les détenus des Baumettes, à Marseille, avec de la drogue et des téléphones portables une nouvelle page a été rouverte. On y voit un homme exhibant une liasse de billets et des téléphone portable. Problème cette photo est tirée d'un article du quotidien régional Le Progrès.
Une page Facebook collectant des clichés de détenus des Baumettes en train de narguer l'administration pénitentiaire avait fait grand bruit. Fermée dans la journée à la suite du tollé général, une page de la discorde est réapparue dans la soirée sur le célèbre réseau social.
Un survêtement de L'OL
Cette fois, la page montre un détenu cagoulé, portant un survêtement de l'OL exhibant des liasses de billets de banques et une véritable collection de téléphones portables. Problème, selon nos confrères de 20 minutes à Marseille, le cliché en question serait tiré des pages du quotidien Le Progrès et se rapporterait à un article, publié en juin 2014, sur un prisonnier de la prison de Roannes qui s'était amusé à publier des ies sur le Net.
Mais si cette deuxième page semble être un vaste canular, la polémique concernant celle qui a a fait le tour des médias hier, et bien réelle cette fois-ci, ne dégonfle pas. En effet, les élus de tous bords n'ont pas manqué de commenter cette publication jugeant ces photos intolérables.
Le Front National monte au créneau
Des publications qui ont provoqué l’indignation du maire UMP de Nice, Christian Estrosi. "Je suis scandalisé par ces photos montrant des détenus (...) qui font de la provocation sur les réseaux sociaux." Il en appelle directement à Christiane Taubira, la ministre de la Justice pour "prendre des mesures fortes pour interdire ce type de comportement".
Le Front national quant à lui a dénoncé une "page Facebook de la honte. "Les faits (...) sont d'une extrême gravité. Ils exposent au vu et au su de tous les violations quotidiennes et massives du règlement intérieur de la prison (...) Ces faits témoignent du laxisme coupable des gouvernements "UMPS" successifs, qui ont laissé se dégrader la situation des prisons françaises en cassant les moyens de l'administration pénitentiaire, et en refusant toute politique de fermeté".
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