Procès à Nice : le tueur du major Briere affirme avoir "tout fait pour l'éviter"

Publié le 2 février 2015 à 17h19

JUSTICE – Le procès d'Alexandre B. s'est ouvert ce lundi après-midi devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes, à Nice. Le jeune homme nie avoir délibérément percuté le gendarme.

"Je n'ai jamais volontairement écrasé le major Briere. Je roulais très vite, à 80 km/h. J'ai eu peur de l'arme. J'ai tout fait pour l'éviter". Serré dans sa chemise bleu ciel boutonnée jusqu'au col, Alexandre B., cheveux fraîchement coupés, comparait depuis ce lundi après-midi devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour le meurtre d'un gendarme.

Le 17 octobre 2012, peu après 14h30, il avait percuté de plein fouet au volant de la Mini Cooper le militaire qui tentait de l'arrêter. Le major avait été projeté à 17 mètres du point d'impact, son arme avait été retrouvée à 50 mètres, chargeur explosé, munitions éparpillées. L'enquête démontrera que la victime n'a pas ouvert le feu.

"La famille ressent beaucoup de colère et d'incompréhension"

Pour ces faits, le jeune homme, 21 ans au moment des faits, déjà condamné pour des cambriolages et des vols, risque la prison à perpétuité. L'enjeu pour la défense est de démontrer qu'il n'a pas volontairement heurté le gendarme. "Il n'avait aucune intention de donner la mort" affirme son avocat, Me Frédéric Levy. Du côté de la partie civile, "la famille ressent beaucoup de colère et d'incompréhension", rapporte Me Lionel Escoffier, l'avocat de la veuve et des enfants du gendarme. "Elle espère que l'intention d'homicide se reconnue". Le procès doit se poursuivre jusqu'à vendredi


La rédaction de TF1info

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