ECONOMIE – Mardi, les nouveaux investisseurs chinois ont rencontré les représentants du comité d'entreprise de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Les délégués du personnel ont souhaité avoir des garanties sur les questions de l'emploi et de l'environnement.
Les salariés veulent la nomination d'un expert et que ce dernier puisse statuer dans un délai de deux mois. Mardi à l’issue du comité d'entreprise de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, au cours duquel ils ont rencontré les représentants du consortium chinois Symbiose, les salariés de la plateforme aéroportuaire de la Ville rose ont demandé qu'un expert soit nommé et requis un délai de deux mois pour qu'il prenne le temps d'établir un avis, consultatif, sur la transaction.
Les salariés qui estiment que l'offre du consortium chinois est un "un projet de croissance de dimension internationale établi sur du long terme", ont précisé qu'ils seraient "particulièrement vigilants sur les moyens mobilisés et leur financement".
Le respect des accords sociaux, éthiques et environnementaux
Les représentants du personnel ont exigé "la transparence sur les modalités de gouvernance et de contrôle de l’entreprise" et ont souhaité "des engagements" en particulier sur "la responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise, le respect des accords sociaux, l’éthique et l’environnement". La consultation du CE devrait se poursuivre sur le début de l'année 2015.
Le 4 décembre, le gouvernement a annoncé avoir choisi le consortium Symbiose comme "acquéreur pressenti" de la part de 49,9 % mise en vente cet été par l'Etat sur les 60 % qu'il détient actuellement. Le consortium, qui a mis sur la table 308 millions d'euros, regroupe les chinois Shandong Hi-Speed Group (gestion d'infrastructures de transport), et Friedmann Pacific Asset Management, une société de gestion d'actifs basée à Hong Kong.
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