Rythmes scolaires à Lyon : les conseils d'écoles ont voté pour, de justesse

Publié le 9 juin 2014 à 13h09
Rythmes scolaires à Lyon : les conseils d'écoles ont voté pour, de justesse

EDUCATION - Au terme de trois semaines de concertations et d'un vote serré, les conseils d'écoles se sont prononcés favorablement à la proposition de la Ville sur la réforme des rythmes scolaires. Explications.

Parents et enseignants lyonnais ont rendu leur copie. À l’issue d'un vote consultatif qui aura duré trois semaines, ils viennent d'accepter d'une "courte majorité" la proposition de la municipalité concernant la manière d'appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine. Pour rappel, la Ville prévoit quatre jours et demi de classe avec cours le mercredi matin, et des activités périscolaires regroupées sur trois heures le vendredi après-midi .

Sur les 166 conseils d'écoles, 81 ont voté pour et 78 contre. Six se sont dits "neutres", et un autre n'a pas participé au vote. Avec ce vote serré, le débat n'a donc pas été de tout repos. "Les discussions ont été riches et animées", confirme Anne Brugnera, adjointe au maire de Lyon chargée de l'éducation. Pour organiser les activités périscolaires du vendredi, la Ville prévoit un programme d'activités (culturelles, scientifiques ou sportives…) mis en place par 90 centres de loisirs. Les tarifs seront compris entre 2 et 19 euros par mois et par enfant, le coût pour les familles étant calculé selon le quotient familial.

1 600 animateurs mobilisés

"Les prix à Lyon seront moins élevés que dans d'autres communes", assure Anne Brugnera. Le budget de la Ville consacré au temps périscolaire devrait quant à lui passer de 7 millions à 15,9 millions d'euros dès la mise en place de la réforme. La mairie prévoir par ailleurs de "renforcer le taux d'encadrement" des écoliers lors de la pause de midi.

Pour cela, entre 90 et 100 directeurs de centre de loisirs et 1 600 animateurs avec un niveau BAFA seront nécessaires. "C'est un gros challenge", admet l'adjointe à l'éducation. Mais avant de se lancer dans la bataille, la Ville attend l'avis de la rectrice de l'académie, qui doit être rendu en ce début de semaine. Et si celle-ci ne donne pas son accord ? "Je ne me place pas dans cette hypothèse", répond Anne Brugnera.


La rédaction de TF1info

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