Sénatoriales : cinq choses à savoir sur l'élection dans les Alpes-Maritimes

Publié le 24 septembre 2014 à 16h57
Sénatoriales : cinq choses à savoir sur l'élection dans les Alpes-Maritimes

POLITIQUE – Les cinq sénateurs des Alpes-Maritimes remettent leurs sièges en jeu ce week-end.

80% de "nouveaux" candidats
Parmi les 56 candidats et candidates, toutes listes confondues, seuls 12 étaient déjà en lice en 2008. Parmi eux se trouvent les cinq sortants : Louis Nègre et Colette Giudicelli, respectivement en 2ème et 3ème position sur la liste UMP conduite par Dominique Estrosi-Sassone ; Jean-Pierre Leleux qui a pris la tête d'une liste "parallèle", faute d'avoir été reconduit sur celle de l'UMP ; Hélène Masson-Maret, qui a succédée à René Vestri ; Marc Daunis, tête de liste PS comme il y a six ans.

Estrosi-Sassone dans un fauteuil
S'il ne fait aucun doute que Dominique Estrosi-Sassone remportera son fauteuil au Sénat dimanche soir, l'enjeu pour l'UMP 06 est surtout de maintenir au Palais du Luxembourg les deux sénateurs sortants, Colette Giudicelli et Louis Nègre, et d'y faire entrer Henri Leroy (maire UMP de Mandelieu, conseiller général) et, en cas de grand chelem, Danielle Tubiana (conseillère régionale UDI, adjointe au maire de Grasse). Mais c'est sans compter des dissidents de poids.

Leleux, le sortant en dissidence
Comme en 2008, la liste UMP "officielle" devra composer avec deux listes "dissidentes". Et comme en 2008, l'une d'elles est emmenée par un sortant éconduit : il y a six ans c'était Pierre Laffitte, cette fois c'est Jean-Pierre Leleux. Tête de liste "Alpes-Maritimes Ensemble" en 2008, le sénateur-maire de Grasse avait, lors des dernières municipales, décidé de passer le flambeau à Jérôme Viaud pour se consacrer au Sénat. Un mauvais calcul puisque, si son poulain a remporté la mairie, lui a été écarté de la liste UMP au profit de Henri Leroy, le maire de Mandelieu.

Bettati, comme aux municipales
L'autre liste dissidente de l'UMP, et qui se revendique comme telle, est celle menée par Olivier Bettati. Sa liste "s’inscrit dans la droite ligne de la campagne municipale de Nice en rassemblant des personnalités d’horizons très différents, bien au-delà des partis et des étiquettes". Deux des sept candidats de cette liste étaient des co-listiers de René Vestri en 2008 : Hélène Masson-Maret, qui est devenue sénatrice suite au décès de René Vestri et se présente cette fois sur la liste de Jean-Pierre Leleux, et Maxime Coullet, l'ex-maire de Saint-Cézaire.

La gauche et le FN en embuscade
Marc Daunis, seul sénateur azuréen socialiste, est à nouveau tête d'une liste, soutenue par le PS, le PRG et le MRC. Dans un contexte politique particulièrement difficile pour la gauche, être réélu n'est pas acquis pour le maire de Valbonne, et obtenir un deuxième sénateur, en la personne de la Niçoise Dominique Boy-Mottard serait un exploit. Surtout avec en face une liste communiste emmenée par l'Antibois Gérard Piel et une autre écologiste, avec Annabelle Jaeger.

Pour le FN, le vent politique est nettement plus favorable après son bon résultat aux élections européennes de mai dernier . Mais faute de grands électeurs en nombre suffisant, la liste conduite par Lydia Schénardi n'a aucune chance d'obtenir de sénateur dans les Alpes-Maritimes. Jacques Peyrat enfin, qui avait annoncé fin juillet sa candidature en tant que tête de liste, vient de jeter l'éponge.


La rédaction de TF1info

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