ECONOMIE – Dans un sondage réalisé par l'institut Opinionway et publié mercredi, la Ville rose arrive au sixième rang des métropoles dans lesquelles les salariés envisagent de déménager. Selon des professionnels de la "relocation", Toulouse dispose pourtant de nombreux atouts.
La Ville rose est devancée par Bordeaux, Nantes, Lyon, Montpellier et Nice. Dans le sondage OpinionWay publié mercredi pour la société Foncière des Régions, Toulouse se classe sixième des métropoles dans lesquelles les salariés envisageraient de déménager.
Les critères qui reviennent le plus dans le choix préféré des sondés sont les métropoles proches de la mer et "à taille humaine". Tout ce qui caractérise les qualités de Toulouse, la connexion à d'autres grandes villes européennes, la proximité de la montagne ou d'une frontière, figurent parmi les éléments de motivation les moins plébiscités.
"Les gens viennent ici pour le bien être", confirme pourtant Béatrice Duverneuil, directrice de B'relocation et qui aide dans leurs démarchés les salariés mutés, issus des secteurs de l'aéronautique, de la pharmacie ou des semences agricoles, à s'installer dans la Ville rose.
10 à 12.000 nouveaux arrivants dans l'agglomération chaque année
"La proximité de la Méditerranée, de l'Atlantique, le ski et la campagne attirent les gens", ajoute la dirigeante. Avec près de 10 à 12.000 nouveaux arrivants dans l'agglomération, Toulouse continue à jouer son rôle d'aimant.
C'est le sentiment de Marion Jourdan qui a créé il y a six mois avec son associée Gemma Sera-Vila la société "Toulouse Village" pour assister les salariés étrangers à poser leurs valises sur les bords de la Garonne.
Toulouse contre Bordeaux
"Si la mutation professionnelle figure comme le principal levier, la qualité de vie arrive juste derrière", souligne la jeune femme. "Avec l'arrivée de bus touristiques, de greeters, certains taxis qui sont trilingues Toulouse se veut accueillante". Derrière ce tableau idyllique, Béatrice Duverneuil pointe pourtant quelques manquements.
"Le problème de Toulouse ce sont les transports, contrairement à Bordeaux il n'y a pas encore le TGV et le réseau des transports en commun y est moins développé. Ce qui sauve Toulouse c'est l'économie, le travail se trouve ici et pas à Bordeaux! ".