Avec Shadow, vous n’aurez plus jamais besoin de changer votre ordinateur

par Cédric INGRAND
Publié le 17 mai 2018 à 11h40, mis à jour le 9 mai 2019 à 17h05
Avec Shadow, vous n’aurez plus jamais besoin de changer votre ordinateur

PLEIN ÉCRAN - Sur le bureau, un petit PC, basique, qui cache une machine surpuissante, hébergée dans le "cloud". Ambition de Shadow : offrir un PC toujours à jour, et bousculer les géants du secteur.

Faire tourner un ordinateur dans une machine virtuelle, hébergée dans un serveur, c'est tout sauf nouveau. Les entreprises le font depuis bien longtemps, pour héberger leurs serveurs web par exemple. Même dans le grand public, vous avez probablement un ami geek qui fait tourner Windows ou Linux dans une machine virtuelle sur son Mac. L'idée de Shadow, elle, va beaucoup plus loin. Ici, c'est tout le PC qui est devenu une machine virtuelle, la machine physique n'est plus qu'une sorte de décodeur, qui afficherait les apps, les jeux, les images décodées par le PC surpuissant hébergé sur les serveurs de la startup.

Premier public visé : les joueurs. Pour eux, l'équation est simple : pour accéder à la puissance d'une machine de jeu qui leur coûterait d'ordinaire autour de 2000 euros, Shadow ne demande qu'un abonnement d'une trentaine d'euros par moi. Séduisant, d'autant que la startup promet que ses machines seront toujours équipées des dernières générations de processeurs et de cartes graphiques, par exemple. Pour que celà fonctionne, pour que les images soient fluides, mieux vaut avoir une connexion fibrée à la maison, même si le système sait désormais se contenter de connexions ADSL. Votre machine virtuelle, elle, aura toujours une connexion fibrée à un gigabit, du luxe pour joueur en ligne.

En ligne de mire: tous les autres ordinateurs

Pour autant, pour les promoteurs de Shadow, le jeu vidéo est d'abord un test grandeur nature. Comme l'explique Emmanuel Freund, fondateur de Blade, "Si ça marche pour les joueurs, qui sont les utilisateurs les plus exigeants, alors ça fonctionnera pour tout le monde." Pour les PME, qui pourraient être séduites par des postes de travail sans entretien, mais aussi pour tous ceux qui aimeraient pouvoir accéder à la même machine virtuelle sur tous leurs écrans, de la tablette à la montre connectée. A ce jour, la startup a levé plus de 50 millions d'euros pour réaliser sa vision. Une aventure à retrouver dans la vidéo ci-dessus.


Cédric INGRAND

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