En Angleterre, près de Birmingham, le premier aéroport pour drone vient d'ouvrir ses portes.Il est une base arrière pour tous ceux qui transportent des marchandises.Mais à terme, ce sont des taxis volants qui en décolleront.
Des drones pour remplacer la voiture. Ils sont déjà capables de transporter des colis, pouvant soulever jusqu'à 68 kilos. À Coventry, cette infrastructure est spécialement conçue pour eux. Une première qui permet décollage et atterrissage en toute sécurité au sommet de cette plateforme en plein centre-ville. Car le trafic aérien est appelé à se développer. "Chacun de ces aéroports pourrait accueillir 180 petits drones chaque jour, en rotation chaque jour. Donc ça représente beaucoup de circulation".
Ici, on rêve encore plus grand. Pourquoi pas un taxi volant ? Cet appareil pourrait être mis en service dans moins de cinq ans. L'idée ne laisse aucun visiteur indifférent. "C'est impressionnant". "J'ai grandi avec ça en regardant de la science-fiction et ça semblait inatteignable. Mais désormais voir ça ici, voir des drones voler, ça parait un futur possible".
Cet aéroport permet de stocker, charger et gérer la logistique pour tout type de drone : surveillance pour la police, drone-cargo pour les marchandises et drone-taxi. "Le pilote embarquerait dans l'appareil. Ensuite, on déplacerait le véhicule sur la plateforme de décollage. Ainsi, le taxi-drone utiliserait son énergie qu'à partir du moment où il serait déjà élevé au somme de la plateforme". L'autonomie en vol pour cet engin électrique est de 300 km pour un pilote et ses 4 passagers.
Pour réserver son trajet en taxi-drone, cela se fera avec une simple application. On part de Coventry pour aller par exemple à Londres. Il faudra ensuite se rendre dans un de ces aéroports. Le temps de trajet serait réduit ; 20 minutes pour rejoindre Londres contre une heure avec un train. L'avantage : éviter les embouteillages et proposer un transport sans émission de CO2. L'entreprise espère installer 200 plateformes comme celles-ci en 5 ans.
TF1 | Reportage É. Stern, L. Barbazanges