Que faire contre le Virus Eko qui se propage sur Facebook ? Les nouveaux conseils de la Gendarmerie

La gendarmerie nationale a publié dimanche un message d'alerte au sujet du virus Eko qui se propage sur Facebook depuis une quinzaine de jours.  Ce message est accompagné d'une infographie très bien faite (voir ci dessous) qui explique les bons réflexes à adopter. 

"Eko est un logiciel malveillant qui se propage via Facebook Messenger. Sournoisement, il vous propose de cliquer sur une vidéo associée à un message envoyé par l'un de vos amis... qu'il n'a évidemment jamais envoyé", explique la gendarmerie.

"Pour lire cette vidéo, il est demandé à l’internaute d’installer une extension dans le navigateur utilisé. Là, le virus Eko accède à la machine et infecte le système jusqu'à disposer du mot de passe utilisé pour votre compte Facebook.  "

Que se passe-t-il en détail lorsqu'Eko tente de vous infecter ?   Un lien est envoyé sur votre page. Il contient une adresse "wic.graphics" qui vous redirige alors vers un site internet totalement bidon, ressemblant étrangement à la plateforme YouTube. On vous propose de télécharger une extension du nom de "Eko" afin de pouvoir lire le contenu vidéo en question.

Et c’est précisément là que se trouve ce virus de type "Cheval de Troie". En vous poussant à cliquer sur ce lien, les pirates informatiques espèrent récupérer votre mot de passe et des informations personnelles vous concernant. Surtout ne téléchargez pas ce fichier ! Alerté par ses utilisateurs, le site de Mark Zuckerberg assure, dans un communiqué, avoir pris toutes les dispositions pour stopper la propagation de ce virus.

"Nos outils de protection ont déjà commencé à bloquer ce contenu malveillant qui est apparu récemment sur notre plate-forme, écrit le réseau social. Nous avons également signalé aux personnes concernées les extensions de navigateur internet dans lesquels ce virus se cache."

Nous avons pu le constater : le lien renvoyant vers le faux site YouTube est désormais bloqué par Facebook, ce qui le rend désormais inoffensif. Pour autant, inutile de tenter le diable en cliquant dessus. Les personnes potentiellement infectées par ce malware seront alertées et bénéficieront d’un scan antivirus gratuit, assure le communiqué.

A en croire Facebook, la plupart des utilisateurs aurait simplement cliqué sur le lien, mais  n’aurait pas téléchargé l’extension. "Seul un faible pourcentage de personnes ont été exposées à ce contenu malveillant", assure le réseau social dans son communiqué.

"La sécurité des utilisateurs est au cœur des préoccupations de Facebook, souligne le réseau social. Nous avons développé un certain nombre de systèmes automatisés pour identifier les liens potentiellement dangereux et les empêcher de se propager. A l’instar du "Security Check Up" ( ou vérification de la sécurité  en français)."