En Bretagne, le marché de l'immobilier est quasi saturé et les Parisiens sont souvent pointés du doigt.Pourtant, les propriétaires sont majoritaires des Bretons, conclut l'Insee dans une étude publiée jeudi 4 mai.Les experts dressent aussi le portrait-robot des biens concernés, parfois très différents du reste de la France.
Des propriétaires aisés, voire très aisés
Les ménages propriétaires de résidences secondaires bretonnes sont, pour 68% d'entre eux, âgés d'au moins 60 ans, et 41% d'au moins 70 ans. Ils sont, aussi, souvent nettement plus aisés que la moyenne : 22% d'entre eux présentent un revenu disponible annuel supérieur à 80.000 euros. À titre de comparaison, en 2018, le revenu disponible annuel médian des ménages français était de 30.620 euros, selon l'Insee.
D'après les spécialistes, la région bretonne présente une spécificité marquante : deux résidences secondaires sur trois sont situées à moins de deux kilomètres du rivage. Il s'agit de la proportion la plus élevée de tout le territoire français, confirme Tristan Picard, chef du service études de l'Insee en Bretagne. Si l'on grossit encore davantage l'observation, on se rend compte que 40% des résidences secondaires sont à moins de 500 mètres de la côte.
Sans grande surprise, les zones les plus touchées par ce phénomène sont les plus touristiques. Quand la commune de Belle-Ile-en-Mer (Morbihan) atteint les 49,5%, celles de la Côte d'Émeraude (comme Dinard) flirtent avec les 35%. La part de résidences secondaires est aussi très élevée du côté d'Auray-Quiberon, avec 31%.
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