VIDÉO - Leurs balcons menacent de s'effondrer : l'angoisse d'habitants de HLM à Nice

On a évité le pire dans un immeuble HLM de Nice (Alpes-Maritimes). Le 6 octobre dernier, à six heures du matin, le garde-corps en béton de deux tonnes d'un balcon s'est décroché du deuxième étage. Fort heureusement, il n'y avait personne dehors à cette heure-là. Mais cela aurait pu être beaucoup plus grave, selon le locataire de l'appartement concerné. "On a de la chance qu'il n'y ait pas beaucoup de dégâts. Il n'y a que des dégâts matériels", dit-il dans la vidéo du 13H de TF1 en tête de cet article.

Mais dans sa chute, le garde-corps a fragilisé celui de l'étage inférieur. Il a été démoli par précaution et remplacé provisoirement par une barrière en métal. Maximin, le locataire de l'appartement, a été réveillé en pleine nuit. Il s'inquiète aujourd'hui de l'état de son balcon. "Ça a fait un boucan chez moi, et puis on avait la trouille. On pensait que l'immeuble allait tomber. Le sol et le mur sont cassés, ce n'est pas possible de vivre dans des situations comme ça", soupire-t-il.

L'incident est pris très au sérieux par le bailleur social, qui a aussitôt interdit les accès aux balcons. Et des barrières ont été installées tout autour des bâtiments pour ne pas faire courir de risque aux 200 habitants. Selon les premières expertises, il s'agirait d'un défaut de structure sur ces constructions qui datent des années 80. "Ça s'est affaissé pour des questions de tiges filetées à l'intérieur du béton qui ont rouillé. Ce qui est très clair, c'est que l'expert explique dans son rapport qu'on ne pouvait pas le voir à l'œil nu lors de nos passages réguliers d'entretien et de vérification", assure Jérome Taconnet, le directeur de Côte d'Azur Habitat. 

En attendant des travaux de sécurisation, la petite école maternelle de 25 élèves, en bas de l'immeuble, a été déménagée dans un établissement scolaire voisin. Le délabrement des gardes-corps pourrait accélérer le vaste projet de rénovation prévu en 2024.