En 2021, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité l'interdiction de la mise en location des logements "passoires thermiques" en 2028Comme pour les particuliers, les grands bâtiments publics nécessitent aussi des travaux importants.Mairie, école, poste, certaines collectivités ont commencé à s'y mettre.
Des fenêtres vieilles de 80 ans. Des trous d'aération bouchés en plein hiver par un sac-poubelle ou un classeur. L'hôtel de ville de Thionville est le parfait exemple de ce que l'on appelle "une passoire thermique", un logement "énergivore" dans le viseur du projet de "loi climat", faisant partie des "millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver" pour reprendre la définition de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, en 2021. Et les employés de cette mairie en font les frais en hiver comme en été, dans tous les sens du terme.
Remplacement des menuiseries, ravalement de façade, isolation des combles : le chantier de rénovation thermique, dévoilé dans la vidéo ci-dessus, a été entamé il y a deux semaines. L'objectif est donc de réduire considérablement la facture d'énergie. Le coût des travaux s'élève à deux millions d'euros, très largement financé par l'État. Et 350 000 euros aux frais de la ville, amortis en sept ans, grâce aux économies réalisées.
Les écoles représentent, quant à elles, un tiers de la consommation d'énergie des communes. Pour donner une idée, une école située à Verdun a été entièrement rénovée l'an dernier et l'opération est rentable. Mais dans les plus grandes villes où les bâtiments publics se révèlent plus nombreux, le coût des travaux freine les municipalités. À Chambéry, 76 bâtiments seraient concernés pour un total de 150 millions d'euros, soit six fois le budget annuel de la ville. Plus d'informations dans le sujet en tête de cet article.
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