Immobilier : pourquoi il est de plus en plus difficile d’acheter

par La rédaction de TF1info | Reportage S. Hembert, P. Geli
Publié le 7 juillet 2022 à 12h21, mis à jour le 7 juillet 2022 à 12h28
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Source : JT 20h Semaine

Depuis quelques mois, les taux d'emprunt immobilier sont remontés.
Les banques, elles, sont également de plus en exigeantes sur les dossiers étudiés.
Un phénomène qui affecte particulièrement les primo-accédants.

Aimé Normant ne comprend toujours pas ce qui lui arrive. Il y a un an, pour acheter une maison, cette jeune fonctionnaire primo-accédante sollicite sa banque, qui lui répond qu'elle n'aura pas de problème à débloquer des fonds. Un an plus tard, le temps de trouver la maison, elle sollicite sa banque à nouveau, laquelle répond, cette fois-ci, qu'un prêt n'est pas possible.

"C'était le même dossier et on avait même un peu plus d'apport, et c'est pour à peu près les mêmes sommes", détaille la jeune femme au micro du 20H de TF1, s'étonnant que la banque ait changé d'avis dans un si court laps de temps : "En un an, c'est très rapide".

Vers des achats "un peu plus petits"

Obtenir un prêt immobilier est donc devenu un parcours du combattant pour certains, comme pour les primo-accédants. Prenons l'exemple d'un jeune couple en CDD et sans apport. "La précarité d'un contrat à durée déterminée, un emploi assez récent, un apport insuffisant" sont autant de facteurs négatifs dans un dossier, explique Philippe Descampiaux, dirigeant de l'agence immobilière Citya Descampiaux, à Lille (Nord). Et de résumer : "Un banquier, lorsque vous allez le voir et vous dites 'je n'ai pas d'apport', le dossier ne passe pas. Aujourd'hui, c'est 10 voire 20% d'apport qui est demandé, en sus des frais de notaire."

Clara Aligot, elle, visite un appartement de 68 m² qui coûte 245.000 euros. Elle a bien obtenu son prêt, mais avec un taux de 1,8%, alors qu'il était de 1,3% au mois d'avril. Elle va donc acheter un bien moins cher. "J'avais 10.000 ou 15.000 euros de plus en termes de budget. Or, là, le cout total de crédit augmente, donc forcément le budget diminue", précise-t-elle. Résultat : la jeune femme s'est adaptée et son appartement sera "un peu plus petit" ou dans un secteur différent de ce qu'elle avait envisagé au départ.

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Il y a toutefois une bonne nouvelle : la baisse des prix de l'immobilier, après des années de forte hausse. C'est le système des vases communicants : quand les taux augmentent, les prix baissent. "On avait une montée des prix de l'immobilier qui, aujourd'hui, sont en train de stagner et commencent à baisse, a contrario de tous les autres prix, qui augmentent", explique Valérie Saouzanet, courtière en immobilier à la centrale de financement à Brest (Finistère). 

Les taux, eux, vont tout de même continuer à grimper. Pour la rentrée, par exemple, il faudra s'attendre à avoir un taux de plus de 2% pour un emprunt sur 20 ans.


La rédaction de TF1info | Reportage S. Hembert, P. Geli

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