Le 20h

VIDÉO - Dégringolade des prix de l'immobilier : "Un appartement à 250.000 euros est parti à 175.000 euros"

par V. F Reportage TF1 Lise Cloix, Christèle Arfel
Publié le 1 juin 2023 à 23h18, mis à jour le 2 juin 2023 à 12h30
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Depuis le début de l'année, les prix de l'immobilier sont en baisse.
C'est le cas notamment dans les grandes agglomérations : Paris, Lyon, Rennes, Strasbourg.
Le 20H de TF1 s'est rendu à Bordeaux, où les prix ont chuté de plus de 4%.

Depuis le début de l'année, dans l'agence immobilière Century 21 de Bordeaux, le montant des biens ne fait que baisser. "Un appartement à 250.000 euros est parti à 175.000 euros, un autre à 335.000 euros est actuellement à 299.000 euros", égrène Alexandre Lafaurie, le manager. La faute à une demande qui diminue, car les taux de crédit ont triplé, voire quadruplé, en à peine six mois, ce qui pénalise lourdement les ménages devant emprunter pour acquérir un bien. Alors forcément, les clients hésitent à investir. À l'image de Maria, interrogée par TF1. "Il y a l'hésitation de rester un peu dans le confort d'un locataire plutôt que payer un bien qui va me coûter deux fois plus cher", explique-t-elle dans la vidéo du 20H ci-dessus. 

Avant, c'était le vendeur qui était en position de force parce qu'on avait beaucoup de demandes d'acquéreurs, et maintenant, ce n'est plus le cas.

Alexandre Lafaurie, manager chez Century 21

Cette semaine, la publication de l'indice Notaires-Insee, qui fait référence, a confirmé la crise de l'immobilier en enregistrant une baisse des prix, inédite depuis 2015, dans l'ancien : par rapport au quatrième trimestre 2022, ils ont baissé de 0,2%.

À Bordeaux, le prix de l'immobilier a baissé de plus de 4 % en un an, une première après des années d'un marché en croissance constante. "Avant, c'était le vendeur qui était en position de force parce qu'on avait beaucoup de demandes d'acquéreurs, et maintenant, ce n'est plus le cas. Les vendeurs comprennent que ça baisse, mais ils ne baissent pas autant qu'ils devraient le faire, ce que je comprends totalement. Ils ont acheté quelque chose qui leur a coûté 500.000 euros, on leur dit aujourd'hui que ça vaut entre 400.000 et 450.000 euros", explique Alexandre Lafaurie.

Il y a un an, certains biens se vendaient en à peine deux semaines, aujourd'hui c'est en six mois. Jean-Luc, propriétaire d'une maison de 135 m², n'a pas eu une seule offre. "Elle a quatre chambres, une piscine. Pour nous, elle a tout pour faire rêver, on ne comprend pas. S'il faut attendre deux ou trois ans, on attendra la remontée des prix de l'immobilier", assure-t-il. Selon lui, aujourd'hui, il y a plus de demandes sur la location. 

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D'après les prévisions, la baisse des prix de l'immobilier devrait se poursuivre si les taux d'intérêt continuent d'augmenter. Ils pourraient atteindre les 4 % dans les mois qui viennent. Autre tendance, le prix des maisons baisse plus que celui des appartements (-0,3% contre -0,1% sur le seul premier trimestre 2023), selon l'indice Notaires-Insee. 


V. F Reportage TF1 Lise Cloix, Christèle Arfel

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