La sécheresse historique qui frappe de nombreux pays a mis en lumière une réalité peu connue.Chaque année, un milliard de m³ d'eau sont perdus à cause des fuites.Il est pourtant possible de les détecter et de les réparer.
Sous vos pieds, des milliers de kilomètres de canalisations circulent. Ce qu'on sait moins, c'est qu'une partie de l'eau disparaît dans la nature. Rien que sur la métropole lilloise, 14% de l'eau est perdu en un an, soit quasiment la consommation annuelle de 300 000 personnes. Face au problème, la métropole a mis en place un important réseau de surveillance. 900 capteurs ont été installés dans la ville. Leur rôle est de signaler les suspicions de fuite.
Ce matin, neuf capteurs ont indiqué une possible anomalie. Les chercheurs de fuites, comme William Ghislain, sont envoyés directement sur le terrain pour une vérification. Ils sont surnommés les grandes oreilles. "Mon amplificateur, le casque pour écouter, et une canne qui va me permettre d'écouter les bruits", nous indique-t-il. En milieu urbain, la tâche est difficile. William doit se concentrer uniquement sur le bruit de la fuite qu'il nous décrit comme une chasse d'eau qui se remplit. Cette fois, aucune dégradation n'est détectée.
Quand une fuite est confirmée, les réparateurs interviennent aussi vite que possible. C'est le cas dans un lotissement. Un tuyau en plastique est percé, il est remplacé. Au total 2 000 réparations ont lieu tous les ans, et avec le réchauffement climatique, elles se multiplient. Dans cette chasse au gaspillage, la métropole de Lille veut encore plus loin en installant des capteurs directement chez les particuliers.
TF1 | Reportage V. Lamhaut, B. Agerbas, J.L. Perez
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