Prix de l'énergie : comment les piscines (et les nageurs) s'adaptent

TF1 | Reportage L. Deschateaux, J.V. Molinier
Publié le 21 septembre 2022 à 17h04, mis à jour le 21 septembre 2022 à 17h11

Source : JT 13h Semaine

Beaucoup de piscines ont fermé leurs portes à cause des tarifs de l'énergie.
Pour autant, certaines ont trouvé des solutions pour rester ouvertes.

Les piscines, souvent chauffées au gaz, sont des équipements énergivores. Ainsi, face à la crise de l'énergie, les piscines municipales (et les nageurs) trouvent des alternatives. Quelles solutions alors ont été trouvées pour continuer d'accueillir les baigneurs ? Dans l'Hérault, c'est simple : les bassins ferment un jour par semaine. 

Ainsi, un système de roulement entre les quatre piscines de l'agglomération permet aux nageurs de toujours trouver un bassin ouvert. Mais pour certains, difficile de changer entre midi et deux. Pour les nageurs, il faut s'adapter : les nageurs, interrogés dans le sujet, font montre d'aucune réticence à alterner les piscines : "Ce n'est pas très contraignant, on a la possibilité d'aller dans d'autres piscines", assure une nageuse dans le sujet. 

Fermer les piscines pendant plusieurs jours

Seul point noir, l'affluence : "Si on arrive à nager, ça va, mais s'il y a du monde comme aujourd'hui, c'est plus compliqué", avoue une autre nageuse. Parfois, l'affluence s'explique par la fermeture des piscines de communes très voisines, comme celle de la Grande-Motte (Hérault) : "Le bassin ici a été vidé de son eau", témoigne dans le sujet Stéphan Rossignol, le maire (LR) de la ville. "Aujourd'hui, la piscine aurait dû rouvrir, mais elle va rester fermé encore quelques jours." 

Chacun à leur tour, les bassins de l'agglomération vont fermer un à deux mois durant l'année avec, pour objectif, d'alléger la facture énergétique. "Quand on ferme un mois, il n'y a pas le chauffage de l'eau, le chauffage des vestiaires, de l'équipement... Lorsqu'on ferme un jour et demi, ce sont des coûts en moins sur le fonctionnement, le nettoyage ou le personnel". Ces mesures permettraient d'économiser près de 300.000 euros.

Autre solution : dans une piscine à Montpellier, des capteurs ont été installés pour éviter une fermeture et réduire la consommation énergétique. Soit près de 14.000 euros d'économie en un an. La métropole envisage d'aller encore plus loin en abaissant par exemple la température des bassins d'un degré et le chauffage dans les vestiaires.


TF1 | Reportage L. Deschateaux, J.V. Molinier

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