Ukraine : plus de 600 jours de guerre

À la télévision russe, les propagandistes proposent d'envoyer une "frappe préventive" sur la France

S. M.
Publié le 9 janvier 2023 à 23h29, mis à jour le 10 janvier 2023 à 10h00

Source : TF1 Info

Les propagandistes du Kremlin voient d'un mauvais œil l'aide que fournissent les Occidentaux à l'Ukraine, à commencer par la France.
Paris a en effet annoncé livrer des chars à Kiev.
En réponse, un expert militaire russe appelle, sur la télévision d'État russe, à une "frappe préventive" sur la France.

Plutôt de que de "s'assoir et attendre", ils préconisent une "contre-attaque" immédiate. Les propagandistes du Kremlin voient d'un mauvais œil l'aide que fournissent les Occidentaux à l'ennemi numéro 1 de la Russie, l'Ukraine, et ils appellent à réagir. 

Ce lundi 9 janvier, la France, qui a récemment annoncé livrer des chars à Kiev, s'est ainsi retrouvée au sein d'une discussion sur la chaîne de télévision Russiya-1, média d'État pro-Poutine connu depuis le début de l'invasion russe en Ukraine pour ses propos particulièrement agressifs. Un des invités de l'émission du propagandiste Vladimir Rudolfovich n'a pas mâché ses mots sur la réponse que devrait apporter, selon lui, le Kremlin à la France.

La France "nuit ouvertement à la Russie"

Si "Emmanuel Macron fournit des chars" à l'Ukraine, la France doit "recevoir une frappe préventive, en tant que partie au conflit", a ainsi raisonné l'invité de l'émission, présenté comme un expert militaire, sans préciser s'il s'agirait d'une attaque nucléaire. Son passage a été partagé et sous-titré en anglais sur Twitter par Anton Gerashchenko, conseiller au ministère des Affaires intérieures de l'Ukraine. En tant que "partie au conflit", la France "nuit ouvertement" à la Russie, "sans rien craindre", a-t-il dénoncé.  

Selon lui, "frapper la France une fois" sera suffisant pour que "tout le monde ait peur". De quoi décourager par ailleurs les Russes qui voudraient fuir en France, ou au Royaume-Uni. Une réponse militaire d'autant plus efficace à ses yeux qu'elle n'induit pas "d'engager tout le potentiel stratégique" de l'armée russe. "Nous avons assez de munitions pour détruire la France, ou le Royaume-Uni", a-t-il abondé. 


S. M.

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