Assaut du Capitole : le chef d'un groupe de l'extrême droite américaine arrêté

Publié le 14 janvier 2022 à 13h06
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

ÉTATS-UNIS - Le chef et fondateur des Oath Keepers, l’un des principaux groupes de l’extrême droite américaine, a été arrêté jeudi pour son rôle dans l’assaut sur le Capitole. La commission parlementaire a également annoncé assigner plusieurs réseaux sociaux.

L'enquête sur l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, avance à grand pas. Ce jeudi, le responsable de l'un des principaux groupes de l'extrême droite américaine a été arrêté, tandis que, le même jour, la commission parlementaire a assigné quatre réseaux sociaux à témoigner dans l'enquête.

Stewart Rhodes, 56 ans, chef charismatique et fondateur des Oath Keepers, a été inculpé pour "sédition" pour son rôle dans l'attaque contre le Congrès. Il s'agit du chef d'inculpation le plus grave retenu à ce jour contre les participants à l'assaut, intervenu au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden contre Donald Trump à la présidentielle.

En outre, neuf autres membres de cette organisation paramilitaire d'extrême droite avaient déjà été interpellés pour ce même chef d'accusation, et tous ont fait face à des poursuites pour "association de malfaiteurs" en vue de gêner un processus officiel ou de violences, ce qui impliquait un certain degré de coordination. L'accusation de "sédition", très rarement utilisée et passible de 20 ans de prison, va plus loin. Elle implique d'avoir comploté contre le gouvernement ou une de ses lois, une dimension beaucoup plus politique.  

"On ne pourra pas s'en sortir sans une guerre civile"

Deux jours après l'élection présidentielle du 3 novembre 2020, Stewart Rhodes, reconnaissable à son bandeau sur l'œil gauche, avait affirmé dans une conversation cryptée avec d'autres membres : "On ne pourra pas s'en sortir sans une guerre civile", selon l'acte d'accusation. Avant le 6 janvier, la figure de proue du mouvement "s'est associée" avec certains de ses co-accusés "en vue d'empêcher le transfert pacifique du pouvoir", notamment "en faisant usage de la violence".

États-Unis : que sont devenus les insurgés du Capitole ?Source : JT 20h Semaine

Les membres des Oath Keepers arrêtés ont ainsi "organisé les transports depuis tout le pays vers Washington, se sont équipés de toutes sortes d'armes, vêtus de tenues de combat et ils étaient prêts à répondre aux appels aux armes de Rhodes". Leur but était de "pénétrer par la force et tenter de prendre le contrôle" du Capitole, affirme le document.

Au moment de l’attaque, Stewart Rhodes, un ancien militaire qui a fondé les Oath Keepers en 2009, était près du Capitole, mais il n’est pas certain qu’il soit entré dans son enceinte. Outre Stewart Rhodes, diplômé en droit de l’Université Yale avant d’exercer dans l’État du Montana, les forces de l’ordre ont interpellé jeudi, en Arizona, un autre membre de ce groupe radical, Edward Vallejo, 63 ans.

Twitter, YouTube, Reddit...

Dans un autre volet de cette vaste enquête, la commission parlementaire, chargée de faire la lumière sur les événements du 6 janvier et d'établir la responsabilité de Donald Trump, a annoncé jeudi assigner les réseaux sociaux Alphabet, maison mère de Youtube, Meta (anciennement Facebook), Reddit et Twitter. 

Deux questions intéressent particulièrement les enquêteurs : comment la diffusion de fausses informations a-t-elle contribué à cette attaque et quelles mesures les réseaux sociaux ont pris pour empêcher leurs plateformes de devenir des terrains propices à la radicalisation ? Twitter, l'ancien réseau social préféré de l'ex-président, intéresse particulièrement la commission en raison des communications entre abonnés "concernant la planification et l'exécution de l'assaut sur le Capitole" qui auraient eu lieu sur la plateforme. Le réseau social, assurent les enquêteurs, aurait été averti de risques de violence avant le 6 janvier.

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YouTube est quant à lui visé en raison des vidéos que les manifestants auraient diffusées en direct sur la plateforme pendant l'assaut. La commission souhaite à tout prix publier ses conclusions avant les élections de mi-mandat, en novembre 2022. Si les démocrates perdent le contrôle de la Chambre lors du scrutin, elle risque d'être dissoute par les républicains. 


La rédaction de TF1info avec AFP

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