SOLIDARITÉ - L'Europe a exprimé ce jeudi sa "solidarité" avec la France après l'attaque au couteau qui a fait trois victimes ce jeudi dans une église de Nice et appelé à l'union contre "ceux qui répandent la haine".
Certains expriment simplement leur "solidarité". D'autres appellent à s'unir pour lutter contre "le fanatisme, la haine et la terreur". Les messages en soutien à la France ne se sont pas faits attendre après l'attaque au couteau qui a fait trois victimes, dont deux décédées dans une église, en plein cœur de Nice ce jeudi 29 octobre. L'auteur des faits a été interpellé, selon des sources policières.
"Nous sommes unis", dit l'Europe
A commencer par le chef du gouvernement italien. Si Giuseppe Conte a dénoncé "une vile attaque". Sur Twitter, il assure que cette agression "n'ébranle pas le front commun en défense des valeurs de liberté et de paix". "Nos certitudes sont plus fortes que le fanatisme, la haine et la terreur", a-t-il écrit, avant d'exprimer sa solidarité "aux familles des victimes et à nos frères français". Le chef de la diplomatie italienne a lui aussi tenu à partager "ses profondes condoléances" après ce qu'il a décrit comme un "attentat barbare". "L'Italie rejette toute forme d'extrémisme et reste aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme et tout radicalisme violent", a assuré Luigi Di Maio sur Twitter.
Le vil attentat auprès de la Cathédrale de Nice n’affaiblira pas notre front commun en défense des valeurs de la paix et de la libertè.Nos convictions sont plus fortes que le fanatisme,la haine et la terreur. Nous sommes proches des familles des victimes et de nos frères français — Giuseppe Conte (@GiuseppeConteIT) October 29, 2020
La chancelière allemande s'est pour sa part dite "profondément bouleversée" par ces "meurtres cruels". Citée sur le compte Twitter du porte-parole du gouvernement allemand, Angela Merkel a assuré de sa "solidarité à la nation française" de la part de l'Allemagne. De l'autre côté de la Manche, Boris Johnson a usé de la langue de Molière pour décrire combien il était "sous le choc" après cette attaque "barbare". "Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, et le Royaume-Uni est aux côtés de la France pour lutter contre la terreur et l'intolérance", a écrit le Premier ministre britannique.
Des voix concordantes, unies derrière la France. Et donc l'Union européenne s'est fait l'écho. Charles Michel, qui devait s'entretenir ce eudi après-midi avec les dirigeants européens pour un mini-sommet en visioconférence consacré à la lutte contre la pandémie, a exprimé "toute [sa] solidarité avec la France et les Français". "Mes pensées vont aux victimes de l'attaque abominable de Nice et à leurs proches. Toute l'Europe est avec vous", a tweeté le président du Conseil européen. Le président du Parlement européen, a lui appelé les Européens à s'"unir contre la violence et ceux qui cherchent à inciter et à répandre la haine". "Je suis profondément choqué et attristé par la nouvelle de l'horrible attentat de Nice. Cette douleur est ressentie par nous tous en Europe", a commenté l'Italien David Sassoli, sur Twitter.
Toute ma solidarité avec la France et les Français. Mes pensées vont aux victimes de l’attaque abominable de #Nice et à leurs proches. Toute l’Europe est avec vous. — Charles Michel (@eucopresident) October 29, 2020
Au-delà des instances européennes, des eurodéputés ont eux aussi tenu à réagir. "Plus que jamais, dans ces moments douloureux, nous devons nous unir face à ceux qui veulent nous diviser", a ainsi écrit Dacian Ciolos, président du groupe centriste Renew au Parlement, évoquant une "attaque barbare". L'eurodéputée française Nathalie Loiseau (Renew) a elle aussi appelé à rester "unis dans le deuil" mais aussi "dans le combat contre ceux qui nous haïssent pour ce que nous sommes".
En pleine escalade des tensions entre la France et la Turquie, Ankara a tenu à "fermement" condamner cette attaque "sauvage" au couteau. Mettant de côté la dégradation des relations entre les deux pays, le ministère turc des Affaires étrangères a présenté dans un communiqué ses "condoléances aux proches des victimes", après qu'il avait été accusé de ne pas l'avoir fait au moment de la mort de Samuel Paty (ce qu'il avait réfuté).
La justice française a ouvert une enquête pour "assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
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