YÉMEN - Quelques jours après l'attaque contre des navires américains en Mer Rouge, le Pentagone a assuré que cette dernière ne restera pas impunie.
"Nous allons nous assurer que quiconque restreint la liberté de navigation ou met les navires de la Marine américaine en danger le fait à ses propres risques et périls". C’est en ces termes qu’un porte-parole du Pentagone a réagi mardi 11 octobre à l’attaque aux missiles de deux de ses navires dans la Mer Rouge, au large du Yémen. Dimanche dernier, les deux projectiles s’étaient finalement abîmés en mer. "Nous tirerons cette affaire au clair" et "nous prendrons les actions appropriées" a explicité ce représentant, assurant que des mesures de "riposte" serait à l’étude.
Pour autant, les États-Unis se sont refusés à attribuer l’attaque à qui que ce soit. Mais ils ont tout de même indiqué que les frappes avaient été lancées depuis des territoires contrôlés par les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. Mais ceux-ci ont démenti en être à l’origine.
Une aide devenue plus fragile depuis un bombardement à Sanaa
Dans la région, les Américains soutiennent la coalition menée par l’Arabie Saoudite, contre ces opposants au régime. En plus de leur fournir des renseignements, ils contribuent aux ravitaillements des avions de leurs alliés.
Mais cette aide est devenue fragile depuis qu’un bombardement a fait 140 morts dans la capitale Yéménite à Sanaa samedi 8 octobre, qui serait attribué à Riyad. L’administration avait alors assuré qu’elle "examinerait" leur soutien à la coalition arabe.
Néanmoins, aucune action concrète n’a été prise pour le moment par les autorités américaines. "En faire moins serait presque arrêter la coopération", a notamment expliqué un responsable de la Défense à l’AFP.
VIDEO - Yémen : la capitale Sanaa, cible de raids aériens
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