Gaza : le bilan monte à 24 morts dont six enfants, Israël se prépare à "une semaine" de raids

I.N avec AFP
Publié le 6 août 2022 à 16h55, mis à jour le 6 août 2022 à 22h29

Source : JT 13h WE

La situation se tend encore dans la bande de Gaza.
Ce samedi, l'armée israélienne a annoncé se préparer à "une semaine" de raids.
le bilan des frappes depuis vendredi est monté à 24 morts dont six enfants.

L'armée israélienne a déclaré ce samedi se préparer à mener des raids durant "une semaine" dans la bande de Gaza, où elle multiplie les frappes contre l'organisation armée Jihad islamique. Un porte-parole militaire a indiqué que l'armée "se préparait à une opération d'une semaine" et qu'elle "ne mène pas actuellement de négociations en vue d'un cessez-le-feu", après des informations selon lesquelles l'Égypte s'efforce d'établir une médiation pour apaiser la situation dans l'enclave palestinienne, où les échanges de tirs se poursuivent.

La veille, Israël avait lancé "une attaque préventive", tuant selon l'armée quinze combattants - dont une fillette de cinq ans - et faisant plus de 125 blessés. Selon le ministère de la Santé dans l'enclave palestinienne, le bilan est encore plus lourd : 24 personnes dont six enfants sont mortes. Le ministère a affirmé que ces victimes avaient été tuées dans des frappes israéliennes depuis vendredi. L'Etat hébreu a assuré que plusieurs enfants à Jabalia (nord) avaient été tués par un tir de roquette raté du Jihad islamique vers Israël.

"Vive inquiétude" de l'Union européenne

Il s'agit de la pire flambée de violences entre les deux ennemis depuis l'an dernier, laquelle s'intensifie. Et a aussi des conséquences matérielles : en raison d'une "pénurie de carburant", l'unique centrale électrique de la banque de Gaza est à l'arrêt. Le site, qui fonctionne en grande partie grâce aux livraisons de diesel depuis Israël, n'est plus alimenté par crainte des actions en provenance de la bande de Gaza. 

Face à cette situation, la communauté internationale appelle au calme. L'Union européenne suit avec une "vive inquiétude" les violences dans la bande de Gaza et appelle toutes les parties à un "maximum de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade, a déclaré ce samedi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a de son côté soutenu le droit d'Israël à "se défendre" et a appelé à "une fin rapide de la violence".

Moscou aussi s'en est mêlé. La Russie est "profondément inquiète" de "l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.

Les Palestiniens ont également leurs soutiens. Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a affirmé ce samedi que les Palestiniens n'étaient "pas seuls" dans leur lutte contre Israël. "Aujourd'hui, toutes les capacités du jihad contre les sionistes sont sur place en formation unie pour travailler afin de libérer Jérusalem et faire respecter les droits des Palestiniens."


I.N avec AFP

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