Des centaines de partisans de Jair Bolsonaro ont envahi dimanche les principaux lieux de pouvoir à Brasilia : le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto.Le 30 octobre, après sa défaite, Jair Bolsonaro avait appelé ses partisans à "débloquer les routes".Mais l'ancien président brésilien avait encouragé des "manifestations légitimes" en sa faveur.
Une partie des Brésiliens semblent toujours loin d'accepter les résultats des urnes, deux mois après le scrutin. Des centaines de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro ont envahi dimanche les principaux lieux de pouvoir à Brasilia : le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto. Ces manifestants protestent contre le retour au pouvoir il y a une semaine du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu Bolsonaro au second tour le 30 octobre.
Des tensions avaient éclaté dès le lendemain du scrutin. Le 30 octobre dernier, Jair Bolsonaro, défait par Lula lors du second tour de l'élection présidentielle, avait adressé, après un long silence, un message à ses partisans qui se massaient sur les axes routiers du pays pour refuser la défaite. Assurant "respecter la Constitution", le leader d'extrême droite leur avait demandé de "débloquer les routes". "Je vous lance un appel : débloquez les routes. Cela ne me paraît pas faire partie des manifestations légitimes", avait-il déclaré.
Fin octobre, des milliers de personnes s'étaient même rassemblées devant des lieux de commandement militaire pour réclamer une intervention de l'armée.
Jair Bolsonaro avait cependant ouvert la voie à d'autres mouvements en sa faveur, assurant à ses partisans qu'il soutenait "les manifestations légitimes" qui s'étaient multipliées.
- Presidente Jair Bolsonaro pede a manifestantes que desobstruam as rodovias: pic.twitter.com/ztRXh3IQWu — Jair M. Bolsonaro 2️⃣2️⃣ (@jairbolsonaro) November 2, 2022
"D'autres manifestations qui se tiennent dans tout le Brésil, dans d'autres endroits, font partie du jeu démocratique, elles sont les bienvenues, a-t-il ajouté, protestez d'une autre manière, dans d'autres lieux, c'est très bien (...) Je suis avec vous et je suis sûr que vous êtes avec moi. Ma demande concerne les routes. Nous allons les débloquer pour le bien de notre nation", avait conclu l'ex-chef de l'État, battu par le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
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