VERSATILITÉ – Après Boris Johnson il y a dix jours, c’est au tour de Theresa May d’être épinglée pour l’ambiguïté de ses positions concernant le Brexit. Dans un discours prononcé face à des banquiers avant le référendum, la Première ministre britannique se montrait plus que réservée concernant la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Faut-il être un maître de l’ambiguïté pour être défenseur du Brexit ? C’est en tout cas ce que laissent à penser les propos de la Première ministre britannique Theresa May révélés par le Guardian. Car, après Boris Johnson dont une tribune anti-Brexit avait récemment été exhumée par la presse anglo-saxonne, c’est au tour de la cheffe du gouvernement d’être sous le feu des critiques pour la versatilité de ses positions.
The Guardian a en effet mis la main sur un discours de Theresa May, prononcé un mois avant le référendum du 23 juin dernier devant des membres de la banque d’affaires Goldman Sachs, dans lequel elle met en garde contre les dangers et les conséquences d'une sortie de son pays l'Union européenne.
L’économie, argument majeur pro-Europe
"Je pense que les arguments économiques sont clairs", commence Theresa May selon l'enregistrement du discours. "Faire partie d'une zone commerciale de 500 millions d’habitants est important pour nous. Comme je vous le disais un peu plus tôt, l'un des problèmes (du Brexit) réside dans le fait que beaucoup de gens investissent ici, au Royaume-Uni, car le Royaume-Uni est en Europe."
Si nous n’étions pas en Europe, je pense que des entreprises s’interrogeraient sur leur besoin d’être présentes en Europe continentale plutôt qu’au Royaume-Uni
Theresa May, un mois avant le référendum sur le Brexit
"Si nous n’étions pas en Europe, je pense que des entreprises s’interrogeraient sur leur besoin d’être présentes en Europe continentale plutôt qu’au Royaume-Uni", argumente-t-elle ensuite, avant d’ajouter que rester au sein de l’Union européenne présente "des avantages certains pour nous en termes économiques."
Sur l’immigration aussi, May suscite le doute
Fervente partisane du Brexit depuis son arrivée au pouvoir, la Première ministre britannique met régulièrement en avant le besoin pour son pays d’être libre de sa politique migratoire, libre de maîtriser ses contrôles aux frontières. Mais là encore, son discours prononcé chez Goldman Sachs suscite un doute légitime quant à ses véritables convictions.
Mettant en avant des outils tels que le mandat d’arrêt européen ou le partage d’informations entre les polices et services de renseignement des membres de l’UE, Theresa May se disait alors convaincue que la sécurité du Royaume-Uni serait mieux garantie en restant en Europe.
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