ROYAUME UNI - Une "beach party" s'est tenue ce jeudi après-midi sous les fenêtres de l'ambassade françaises à Londres. Un événement pour protester contre l'interdiction de ce vêtement en France.
L’affaire du Burkini s’invite sur les plages britanniques. Enfin, sur les quelques kilos de sables qu’une poignée de femmes ont déversé ce jeudi devant l’ambassade de France à Londres. Objectif ? Protester contre l’interdiction de ce vêtement dans plusieurs villes françaises.
Munies de pancartes "L'islamophobie n'est pas la liberté" ou "Laissez-les s'habiller comme elles le veulent", la cinquantaine de manifestantes se sont invitées sous les fenêtres de l’ambassade. Tout est parti d’un événement créé sur Facebook par Made n Go, un collectif de femmes Britanniques. Une "Beach Party" à laquelle elles invitent les participants à venir en "burkini, bikini, ou comme vous voulez, mais n'oubliez pas les parasols, les serviettes et des ballons".
Des Burkinis chez Marks and SPencer
Ce calendrier ne doit rien au hasard. Car au même moment, le maire de Londres rencontrait son homologue parisienne, Anne Hidalgo. Un entretien à Paris durant lequel l’édile a sans doute évoqué son aversion pour l’interdiction du burkini. "Personne ne devrait dicter aux femmes ce qu'elles doivent porter. Un point c'est tout. C'est aussi simple que cela", a déclaré le premier maire musulman d'une grande capitale occidentale, dans un entretien au quotidien londonien Evening Standard.
Un sentiment que semble partager une majorité de Britanniques. Pour la BBC, le burkini n’est ni plus ni moins qu’une combinaison de plongée un peu ample. Les burkinis sont d’ailleurs en vente dans plusieurs enseignes de prêt-à-porter, tel que Marks & Spencer. La Britannique Mariah Idrissi était d’ailleurs la première musulmane à se lancer en tant que mannequin voilée dans une campagne publicitaire pour H&M.
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