CATALOGNE - Le leader indépendantiste et quatre anciens membres de son gouvernement se sont rendus à la police belge ce dimanche. Entendus par un juge d'instruction, ils n'ont pas été placés en détention, mais devront se conformer aux instructions des autorités judiciaires.
Il avait assuré qu'il ne fuirait pas la justice. Carles Puigdemont s'est rendu ce dimanche 5 novembre à la police belge. Désormais visé par un mandat d'arrêt européen, le leader indépendantiste s'était replié à Bruxelles lundi, après avoir refusé de comparaître devant un juge d'instruction espagnol. Quatre anciens membres de son gouvernement se sont également rendus à la police belge.
Lire aussi
Qui est Carles Puigdemont, le "Don Quichotte catalan" ?
Lire aussi
Catalogne : exilé à Bruxelles, sous le coup d'un mandat d'arrêt, quel avenir pour Carles Puigdemont ?
Lire aussi
Catalogne : Puigdemont, destitué, risque une lourde peine de prison
Les cinq Catalans ont été entendus par un juge d'instruction, qui avait 24 heures pour se prononcer uniquement sur leur mise en détention ou non. Le parquet de Bruxelles a annoncé dans la soirée qu'ils étaient laissés en liberté sous conditions. Ils ont "interdiction de quitter le territoire belge sans l'accord du juge d’instruction", doivent "résider à une adresse fixe", et devront "se présenter personnellement à tous les actes de procédure ou à toutes les convocations des autorités judiciaires et policières".
Le procureur général espagnol a lancé à l'encontre du président catalan destitué des poursuites pour rébellion, sédition et malversations qui peuvent lui valloir jusqu'à 30 ans de prison.