NATALITÉ - Un responsable du planning familial chinois a suggéré que les couples devraient avoir deux enfants, s’attirant de vives critiques dans la presse alors que la politique de l’enfant unique est appliquée depuis plus de trente ans.
Son annonce lui a valu les critiques de la presse officielle vendredi. Un responsable du planning familial a suggéré jeudi, que la Chine devrait renoncer à sa politique décriée de l'enfant unique et obliger les couples à avoir deux enfants. "Nous devrions nous assurer que notre système permette à nos citoyens de mettre au monde deux enfants. Et ils doivent le faire", a déclaré Mei Zhiqiang, vice-directeur de le commission du planning familial de la province du Shanxi, cité par le site gouvernemental sxrb.com .
La Chine a introduit il y a plus de trente ans la politique de l'enfant unique pour freiner une démographie galopante, encouragée sous Mao Tsé-toung. Mais le vieillissement de la population et le déséquilibre hommes/femmes au profit de ces messieurs posent désormais des défis considérables aux autorités locales. C’est donc ce qui a motivé le vice-président à proposer cette réforme, assez froidement accueillie.
La politique de l’enfant unique amendée
"Les intentions de Mei Zhiqiang de refonder le cadre démographique de la Chine sont peut-être sincères", a jugé un éditorialiste du journal Global Times , proche du Parti communiste. Mais la politique du double enfant "ne peut être imposée aux parents chinois", a-t-il ajouté, en estimant préférable de poursuivre la politique de l'enfant unique actuelle, qui a été récemment amendée afin de permettre davantage de naissances.
Selon la dernière réforme, les couples dont au moins un membre est enfant unique peuvent avoir deux enfants. Mais cette possibilité ne s'est pas traduite par la hausse de naissances auxquelles s'attendaient les autorités du pays le plus peuplé du monde (1,37 milliard d'habitants). Plusieurs enquêtes dans la presse chinoise ont suggéré que les couples s'étaient habitués à l'enfant unique et que la promiscuité des logements, le coût de la vie et des frais scolaires en particulier ne les incitaient guère à vouloir un deuxième enfant.
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