Covid-19 : ces pays où le variant Omicron est majoritaire

Léa Tintillier | Reportage P. Corrieu, S. Humblot
Publié le 31 décembre 2021 à 19h05

Source : JT 20h Semaine

COVID-19 - Le variant Omicron est désormais majoritaire en France. C'est le cas aussi dans d'autres pays, du Danemark à Israël en passant le Royaume-Uni. Tour d'horizon.

Exit Delta, c’est désormais le variant Omicron qui est majoritaire en France. Il représente, en cette dernière semaine de l’année, 62,4% des tests, contre 15% la semaine précédente, selon les chiffres de Santé publique France. Ce variant, beaucoup plus contagieux, a contribué à la flambée des cas, qui ont, à ce jour, atteint les 206.243. Cette progression était attendue, car Omicron est déjà majoritaire dans de nombreux pays. 

Le plus touché au monde reste le Danemark, où le variant représente 80% des nouvelles contaminations. En trois mois, le nombre de cas a été multiplié par 46, mais les hospitalisations n’ont été multipliées que par sept, preuve qu’Omicron provoquerait moins de formes graves. 

Le Royaume-Uni est, lui aussi, fortement touché par le variant Omicron. Le Premier ministre, Boris Johnson, n’a cependant pris aucune nouvelle mesure de restrictions. "Nous avons beaucoup de cas d’Omicron, mais d’un autre côté, nous pouvons voir qu’il est relativement bénin", a-t-il déclaré à la télévision anglaise. Ce constat se vérifie dans les chiffres. Si comme au Danemark, le nombre de cas explose dans le pays, le nombre d’hospitalisations reste stable. La situation est bien différente de celle connue depuis janvier : avant Omicron, les hôpitaux frôlaient la saturation à chaque fois que le nombre de cas explosait. 

"Omicron conduit beaucoup moins à l’hôpital"

Le vaccin n’était pas encore là, mais ce n’est pas tout. "La chance avec Omicron, c’est qu’il est vraiment très contagieux, mais il est vraiment beaucoup moins grave et il conduit beaucoup moins à l’hôpital, en tout cas pas dans les mêmes proportions. Donc on risque d’avoir une petite augmentation, mais pas dans les proportions du nombre de cas positifs et ça, vraiment, c’est ce qu’il faut retenir comme nouvelle optimiste", explique le docteur Gérald Kierzek, médecin urgentiste, dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article. 

L’optimisme est de mise aussi en Israël. Le pays vient de suspendre l’injection d’une quatrième dose aux soignants et aux personnes fragiles. Car la flambée des cas d’Omicron pourrait finalement s’avérer bénéfique. "Si ça continue comme cela, il est très possible justement qu’une bonne partie de la population soit immunisée plus naturellement, protégée par les vaccins, ce qui nous amènerait peut-être la fin de cette pandémie de manière assez générale", se réjouit le professeur Cyrille Cohen, chercheur en Israël. 

Ce scénario est peut-être celui qui se dessine en Afrique du Sud, premier pays où le variant Omicron a été découvert. Le pic de la dernière vague est déjà passé sans que les hôpitaux aient été saturés. 


Léa Tintillier | Reportage P. Corrieu, S. Humblot

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