ÉLECTION - Vingt ans après avoir été enlevée par la guérilla des FARC, elle souhaite se présenter à l'élection suprême en Colombie. Elle s'engage dans la primaire d'une coalition centriste.
Deux décennies après avoir été prise en otage par les Farc en Colombie, la franco-colombienne, Ingrid Betancourt, veut devenir la prochaine présidente de ce pays d'Amérique du Sud. "Pendant des décennies, nous n'avons eu que de mauvaises options : extrême droite, extrême gauche. Le temps est venu d'avoir une option de centre", a-t-elle expliqué dans sa déclaration de candidature, ce mardi 18 janvier.
Dans le détail, l'ancienne otage se lance dans une primaire devant faire émerger une candidature unique du centre à l'élection présidentielle. Ce processus doit désigner une personnalité alternative dans un paysage politique colombien très polarisé entre gauche et droite, représentée par l'ex-maire de Bogota et ancien guérillero Gustavo Petro, aujourd'hui le favori dans les sondages. "Je vais travailler sans relâche à partir de maintenant, du lever au coucher du soleil, pour être votre présidente", a assuré Ingrid Betancourt.
Parmi ses propositions, la femme de 59 ans souhaite porter deux thématiques fortes pour sa candidature : la lutte contre l'insécurité et la pollution. Un engagement écologiste profond, pour celle qui est également à la tête d'un petit parti écologiste, Vert Oxygène. "Je crois en un monde avec une vision de femme", estime celle-ci.
Tourner la page du conflit armé colombien
Ingrid Betancourt avait été kidnappée par la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pendant qu'elle faisait campagne pour la présidence. Elle a été secourue lors d'une opération militaire et vit depuis à l'étranger, séjournant régulièrement en Colombie où elle prend souvent part au débat public.
La Franco-Colombienne s'est également exprimée mardi sur les 36 millions de dollars de réparation financière ordonnée début janvier par la justice américaine contre les défuntes FARC, pour leur responsabilité dans son enlèvement.
"Nous avons parfois pris l'habitude de penser que demander justice est abusif (...). Je suis venue aujourd'hui pour demander que chaque fils, chaque fille, chaque père, chaque mère soit indemnisé, indemnisé et indemnisé", a-t-elle promis.
L'élection est prévue le 29 mai prochain.
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