Corée du Nord : l'armée américaine s'inquiète d'un essai nucléaire imminent

TM avec AFP
Publié le 1 octobre 2022 à 8h49, mis à jour le 3 novembre 2022 à 10h43
Corée du Nord : l'armée américaine s'inquiète d'un essai nucléaire imminent

Pyongyang a procédé à de nouveaux tirs de missiles balistiques ce samedi, le quatrième lancement en une semaine.
Les États-Unis s'attendent un prochain test nucléaire et promettent qu'il recevra une "réponse".

Pyongyang multiplie les provocations, Washington hausse le ton. Jugeant probable un nouvel essai nucléaire nord-coréen dans les jours qui viennent, l'armée américaine prévient qu'il "changerait la donne" et "recevrait une réponse".

Pour la quatrième fois en une semaine, la Corée du Nord a procédé à de nouveaux tirs de missiles balistiques samedi matin, selon l'armée sud-coréenne. Et elle se prépare vraisemblablement à conduire un essai nucléaire après le prochain congrès du Parti communiste chinois qui débute le 16 octobre, a indiqué à quelques journalistes un responsable du commandement Indo-Pacifique (IndoPacom). "Je pense que la possibilité d'un test est plus probable une ou deux semaines après le congrès", a précisé ce responsable ayant requis l'anonymat.

Tout en soulignant qu'aucun lien n'a été établi entre ces tests balistiques et la possibilité d'un essai nucléaire, le chef de la flotte américaine dans la région, l'amiral Sam Paparo, a reconnu qu'un tel test serait "un sujet d'inquiétude très profonde" et qu'il "y aurait une réponse".

Six bombes atomiques testées depuis 2006

Sous le coup de sanctions internationales pour ses programmes d'armement, la Corée du Nord a adopté début septembre une nouvelle doctrine proclamant qu'elle ne renoncerait jamais à l'arme nucléaire. 

Le régime nord-coréen a testé des bombes atomiques à six reprises depuis 2006. Le dernier essai nucléaire en date, et le plus puissant, est survenu en 2017, d'une puissance estimée à 250 kilotonnes. Pyongyang a évoqué une bombe à hydrogène.

Des images satellites ont montré ces derniers mois des signes d'activité dans un tunnel du site d'essais nucléaires de Punggye-ri, un site que Pyongyang avait assuré avoir détruit en 2018 avant un sommet historique avec le président américain de l'époque, Donald Trump.


TM avec AFP

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