Corée du Nord : les États-Unis redoutent un essai nucléaire pendant la visite de Joe Biden en Asie

Justine Briquet-Moreno
Publié le 19 mai 2022 à 6h31

Source : JT 13h WE

Le président américain, Joe Biden, débute son voyage officiel en Asie, ce jeudi 19 mai.
L'administration américaine craint que la Corée du Nord procède "à un nouveau tir de missile" ou "à un essai nucléaire".

Les États-Unis n'excluent pas la possibilité que la Corée du Nord procède "à un nouveau tir de missile" ou "à un essai nucléaire" pendant le voyage officiel de Joe Biden en Asie, qui débute ce jeudi 19 mai, a déclaré l'un de ses conseillers. "Nous sommes prêts à toutes les éventualités, y compris à une telle provocation pendant que nous serons en Corée du Sud ou au Japon", a ajouté Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. Dans ses déclarations, il a également ajouté que Washington se coordonnait avec ses alliés en Corée du Sud et au Japon.

Pas de visite prévue dans la zone démilitarisée entre les deux Corées

Sous le coup de sanctions internationales, la Corée du Nord a considérablement intensifié ses tests de missiles cette année, tout en ignorant les propositions de négociation des États-Unis. Depuis 2017, le régime du dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, avait cessé tout tir de missiles balistiques intercontinentaux et autres essais nucléaires. Récemment, il a rompu ce moratoire en tirant, fin mars, un missile intercontinental. Entre 2006 et 2017, Pyongyang avait testé des armes nucléaires à six reprises. C'est sous cette menace que Joe Biden entame son premier voyage en Asie en tant que président. Il avait promis de faire de ce continent la grande priorité stratégique de son mandat. 

Au programme de ce voyage officiel, la Corée du Sud, puis le Japon. Toutefois, le président américain ne se rendra pas dans la zone démilitarisée séparant les deux Corées. La dernière visite d'un président américain sur cette zone date de 2019, Donald Trump y avait rencontré Kim Jong Un. Les effusions entre les deux chefs d'État n'avaient pas eu, pour autant, un quelconque impact sur les relations entre les deux puissances. Alors que Kim Jong Un a toujours fait usage de l'arme nucléaire comme moyen de pression à l'international, il n'est pas impossible qu'il procède à une démonstration de force alors que la Corée du Nord fait face à une épidémie de coronavirus qui s'aggrave avec 1,7 million de cas. 


Justine Briquet-Moreno

Tout
TF1 Info