Portugal, Italie... De nouveaux cas de coronavirus apparaissent chez nos voisins européens

Publié le 15 juin 2020 à 13h31, mis à jour le 15 juin 2020 à 14h18
En Italie, une quinzaine de cas de coronavirus ont été enregistrés dans un immeuble.
En Italie, une quinzaine de cas de coronavirus ont été enregistrés dans un immeuble. - Source : Tiziana FABI / AFP

PROPAGATION – Alors que la France rouvre ses frontières ce lundi, d’autres pays européens s’inquiètent d’une résurgence de l’épidémie. En Italie, Rome comptabilise plus de 120 cas issus de deux clusters, tandis qu’au Portugal, une hausse des contaminations a obligé Lisbonne à instaurer un mini-confinement.

Si la France et l’Europe sortent peu à peu du confinement et reprennent une "vie normale", certains foyers de contamination suscitent l’inquiétude. Dans l'Hexagone, près de 200 "clusters" ont été recensés par Santé publique France depuis le début du déconfinement, dont 92 sont encore actifs. Au-delà de nos frontières, rouvertes depuis ce lundi, d’autres pays constatent le même phénomène.

L’Italie, l’un des pays les plus touchés par la pandémie avec plus de 34.000 décès ces dernières semaines, comptabilise deux foyers de contamination dans sa capitale, Rome. Au total, ces deux "clusters" totalisent plus de 120 cas positifs.

Un immeuble et un hôpital, les deux "clusters" italiens

Le premier se situe dans un immeuble illégalement occupé de Garbatella, un quartier populaire du sud de la capitale. Une quinzaine de cas positifs y a été calculée, sur 108 personnes testées. Les autorités sanitaires assurent que la situation y est "sous contrôle". "Tous les cas positifs ont été transférés et leurs contacts identifiés et testés", a précisé la cellule de crise régionale Covid-19, dans des propos rapportés par l’AFP.

Le second se trouve au sein de l’hôpital San Raffaele Pisana, en périphérie ouest de la capitale. 109 cas positifs ont été recensés, dont cinq mortels. Une enquête épidémiologique est en cours, selon les autorités régionales, qui assurent que "la vigilance reste très grande". Toutefois, l’heure n’est pas à l’inquiétude. "Ces micro-foyers étaient inévitables, mais ils sont limités dans le temps et l’espace", assure dans la presse locale Ranieri Guerra, directeur adjoint de l’Organisation mondiale de la Santé. "Nous avons les éléments pour les intercepter et les circonscrire."

Au Portugal, l’heure du mini-reconfinement

Autre pays dont la situation paraît préoccupante : le Portugal. Même si le pays a été relativement épargné par la pandémie (voir vidéo ci-dessous), avec environ 1.500 décès officiellement enregistrés, une hausse des nouvelles contaminations a été observée à Lisbonne. Selon RFI, le Portugal enregistre 300 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour, soit le seuil d’alerte sanitaire, dont la grande majorité se trouve dans la région de Lisbonne.

VIDÉO LCI PLAY - Pourquoi le Portugal s'en sort-il mieux face au Covid-19 ?Source : Sujet TF1 Info

Face à cette résurgence, et pour éviter une propagation massive, un mini-reconfinement a même été en vigueur en fin de semaine dans la capitale portugaise. Entre le 10 et le 14 juin, des restrictions de sortie ont été imposées par la ville à ses habitants. Toujours selon la radio, un millier de forces de l’ordre ont été chargées de faire respecter cette mesure temporaire, prise en pleine fête nationale, célébrée le 10 juin au Portugal.

Comme en Europe, la Chine à l’épreuve du confinement local

L’Europe n’est pas une exception. En Chine, berceau d'une pandémie qui pourrait avoir démarré dès l'été 2019, de nouveaux cas resurgissent également. En 24 heures, 36 cas positifs ont été enregistrés à Pékin, tous liés à un marché de la capitale chinoise.

Certaines zones de la ville ont alors été mises en confinement, tandis que la mairie a annoncé ce lundi la fermeture des sites sportifs et culturels.


Idèr NABILI

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